lundi 5 septembre 2016

Rûmi


Rûmi, un mystique, homme religieux, un sufi qui a sacrifié sa vie pour l’amour d’Allah et il a écrit plus de 45 000 verres sur l’amour.
Une brève de son histoire :
Djalāl ad-Dīn Muḥammad Balkhi1 ou Roumi, né à Balkh, dans le Khorasan de l'époque (la plus grande région de culture perse), dans l'actuel Afghanistan, le 30 septembre 1207 et mort à Konya (dans l'actuelle Turquie) le 17 décembre 1273, est un poète mystique persan (dari) qui a profondément influencé le soufisme. Il existe une demi-douzaine de transcriptions du prénom Djalal-el-dine, « majesté de la religion » (de djalal, majesté, et dine, religion, mémoire, culte). Il reçut très tôt le surnom de Mawlānā, qui signifie « notre maître ». Son nom est intimement lié à l'ordre des « derviches tourneurs » ou mevlevis, une des principales confréries soufies, qu'il fonda dans la ville de Konya2. Il écrivait tous ses poèmes en persan (farsi).
Son œuvre sera fortement inspirée de sa rencontre avec Shams ed Dîn Tabrîzî, son maître spirituel dont le prénom peut être traduit par « soleil de la religion ». Il en fera même l'auteur de l'un de ses ouvrages, le "Divân de Shams de Tabriz".
Rûmî a également repris à son compte les fables d'Ésope dans son principal ouvrage le Masnavi (ou « Mathnawî », « Mesnevi »). Les Turcs, Iraniens, Afghans et autres populations environnantes continuent aujourd'hui à avoir un profond respect pour ses poèmes. Reconnu de son vivant comme un saint et comme un grand spirituel, il aimait à fréquenter les chrétiens et les juifs tout autant que les musulmans.

L'UNESCO a proclamé l'année 2007 année en son honneur3 pour célébrer le huitième centenaire de sa naissance. Ainsi, le 30 septembre furent organisées à Konya des festivités avec la participation des derviches tourneurs et d'ensembles de musique traditionnelle d'Iran.
 Quelques verres de Rûmi :
    
Ton amour me fait résonner comme un orgue
Et mes secrets se révèlent sous la touche de la main
Tout mon être exténué ressemble à une harpe
À chaque fibre que tu touches je gémis
Du néant est partie note caravane, porteuse d'amour
Le vin de l'union illumine éternellement note nuit
De ce vin que n'interdit point la religion d'Amour
Nos lèvres seront humectées jusqu'à l'aube du néant
En vérité nous sommes une seule âme, moi et toi
Nous apparaissons et nous cachons toi dans moi, moi dans toi
Voilà le sens profond de mon rapport avec toi, car il n'existe entre moi et toi