mercredi 30 septembre 2015

Dans les coulisses de l’Arabie saoudite

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Par: Adam Mira
Le roi Salman de l’Arabie saoudite a fait un coup d’état blanc, c’est à dire sans verser une goutte de sang. Il a instauré un régime saoudien à sa guise et a ouvert la voie à la nouvelle génération des princes, les neveux du roi Abdelaziz le fondateur de la dynastie Al Saoud. Ces derniers peuvent donc accéder au pouvoir  et le roi actuel sera le dernier des fils du  bâtisseur de ce pays riche en pétrole.
D’un seul coup, au moment où l’armée saoudienne mène une guerre contre le Yémen et participe dans la coalition contre l’EI, l’Agence saoudienne de presse reçoit à l’aube du 29 avril dernier un communiqué du palais royal, dans lequel le roi annonce l’acceptation de la démission de son prince héritier, son demi-frère Muqrin de son poste. Et, dans le même communiqué, il désigne son fils, le ministre de la défense Mohamed âgé de 30 ans, comme  deuxième héritier.
Le changement radical a fait couler beaucoup d’encre. Même que l’on peut dire qu’il a ébranlé le royaume et a poussé certains princes à annoncer leur mécontentement à propos de ces changements.
Le conflit silencieux :
Lorsque le roi Abdallah est mort le mois de janvier, et avant  son enterrement, le nouveau roi  Salman a désigné plusieurs personnes à des postes clés, dont son fils préféré Mohamed en tant que ministre de la Défense et son chef du cabinet. Salman a rapidement limogé les fils du roi défunt sauf l’un d’entre eux Miteb qui reste à la tête de la Garde nationale. Par ailleurs, il a viré aussi Altwaijri, le  chef du cabinet du roi décédé.  D’un coup de maître, il a effacé les traces de son demi-frère défunt afin de préparer la scène pour son deuxième coup d’État blanc.
La négociation entre le clan du roi défunt Abdallah et le nouveau roi a  commencé pendant que ce premier était à l’hôpital, il avait l’intention de désigner son fils Miteb comme deuxième héritier. Et, pour réaliser ce souhait, il a nommé son demi-frère Muqrin pour qu’il prenne le relais après lui et préparer le terrain pour son fils Miteb afin qu’il accède par la suite au pouvoir sans souci.
Le plan était soigneusement préparé, mais d’un seul coup le nouveau roi Salman a changé d’avis et a éliminé le clan du roi défunt tout en conservant Muqrin pour le deuxième round.
Muqrin, qui est le deuxième héritier sur la liste de succession, manque de charisme et de soutien. En effet, sa mère étant une concubine yéménite de roi fondateur, le roi défunt Abdallah savait très bien que Muqrin aurait besoin de l’appui de son clan via son fils Miteb. Salman a profité et a saisi cette opportunité afin de liquider son demi-frère Muqrin et s’emparer du pouvoir et désigne son fils préféré Mohamed comme successeur bien qu’il soit le cadet de ses frères.
 Une révolte étouffée :    
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Tout de suite après que les médias aient diffusé le communiqué royal du changement de succession, le prince Talal(1), le demi-frère du roi, diffuse un communiqué dans lequel il dénonce ce coup d’État. Ce pourquoi, il invite les princes à une réunion d’urgence pour discuter des nouvelles décisions de Salman et refuse même de prêter serment d’allégeance aux nouveaux héritiers.
En fait, personne ne s’intéresse à Talal qui vit depuis des années en Grèce après sa démission en 2011 de son poste comme un membre du conseil qui désigne le nouveau roi. D’un âge avancé, 84 ans, il fait partie du clan des anciens, celui des fils du roi fondateur qui viennent à disparaitre afin de laisser la place à la nouvelle génération : les neveux d’Al Saoud.
Moujtahed le prince mystère(2):            
Le litige entre les princes se règle toujours dans les coulisses, avec quelques milliards de dollars on peut franchir tous les obstacles.  La famille au pouvoir n’aime pas les médias et déteste lire des articles qui parlent de leurs conflits et de leur avidité de pouvoir.
Avec la nouvelle technologie personne n’échappe de se trouver sous la  loupe  des médias, dont même la famille royale. Mais, cette fois-ci, les fuites ne viennent pas de l’extérieur. En effet, celui qui parle d’eux est un prince nommé Moujtahed qui possède un compte sur tweeter et qui raconte dans des tweets les conflits entre les princes qui se disputent le pouvoir.
Selon Moujtahed le coup d’état a été  soigneusement préparé avant d’envoyer le communiqué du 29 avril à la presse. On lit sur son compte :
« Tout a commencé pendant la soirée de mardi 28 avril, où chaque semaine le prince héritier Muqrin invite les princes chez lui avec un invité d’honneur qui était le premier ministre néerlandais Mark Rutte. Après la rencontre habituelle, le roi Salman a convoqué son prince héritier, en le remerciant d’avoir rempli sa mission et il lui a suggéré de laisser sa place pour la nouvelle génération.
Muqrin, âgé de 70 ans, a accepté la requête sans hésitationPendant que le roi était avec le prince héritier, les deux nouveaux héritiers Mohamed Bin Nayef (le premier prince héritier) et Mohamed Bin Salman le fils du roi (le deuxième prince héritier) appellent inlassablement les autres princes afin d’avoir leur appui et les informer en même temps.
Les appels étaient une course contre la montre, parce qu’ils essayaient de faire passer le message avant que quelqu’un ne glisse la nouvelle aux médias. D’ailleurs, c’est pour cette raison que le communiqué du palais est arrivé à l’agence de presse saoudienne à l’aube du mercredi 29 avril(3). »
Conclusion :
Les répercussions de ce geste sont très significatives dans un Moyen-Orient qui bouillonne depuis quelques années. De plus, on assiste à la montée fulgurante en puissance de l’Iran qui assiège actuellement l’Arabie saoudite par plusieurs de ses frontières (Yémen et Irak) à travers ses acolytes chiites.  Dans les pays arabes du Golf la peur d’hostilités avec l’Iran est palpable surtout que cette dernière ne cache pas son ambition d’étendre ses tentacules dans la région et de s’afficher comme policier de cette zone stratégique. Il est à remarquer que l’Iran se verra beaucoup plus forte après la levée des sanctions occidentales à la suite de l’accord signé sur son armement nucléaire.
Par ailleurs, les pays du Golfe manquent d’un élément important dans l’hypothèse d’éventuelles hostilités avec Iran : il s’agit du facteur humain.
En effet, leurs armées constituées de peu d’effectifs sont formées essentiellement d’étrangers, par contre  l’armée iranienne est considérée parmi les plus sophistiquées au Proche-Orient.
Cette décision de changement dans la succession saoudienne apporte un vent de fraicheur en Arabie saoudite, en donnant l’opportunité à la nouvelle génération de jouer un plus grand rôle dans la politique du Moyen-Orient face à l’Iran.
D’ailleurs, après la réussite au Yémen et l’appui à l’opposition syrienne, cette dernière a gagné dans les derniers jours plusieurs batailles contre le régime baathiste soutenu par l’Iran et ces victoires donnent plus de force moraux aux saoudiens.
La nouvelle génération a pris actuellement la direction de la politique en Arabie saoudite, elle est décidée à prendre l’initiative d’être plus offensive, et de ne pas rester dans les coulisses afin de résoudre les litiges. Le changement en Arabie saoudite a marginalisé radicalement le rôle qatari, car le jeu maintenant est entre deux dignitaires du même âge.
Les mois qui viennent pourront être décisifs ; pas seulement pour le Moyen-Orient, mais aussi pour tous les pays arabes afin de  désigner l’Arabie saoudite comme le nouveau leader d’un monde arabe à qui manque une personnalité charismatique depuis la mort de Gamal Abdel Nasser en 1970.
Un coup d’état blanc dans un pays riche et stratégique pourrait changer les pions sur l’échiquier du Moyen- Orient.
Référence :

dimanche 27 septembre 2015

تيبازة:أسطورة الزمن المنسي..مدينة من العصر الحجري بناها الفينيقيون

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آدم ميرا

        تتربع مدينة تيبازة التي بناها الفينيقيون منذ آلاف السنين، من اجل استخدامها كسوق تجارية، وكانت المدينة موجودة من العصر الحجري، لكن الفينيقيين أكسبوها رونقاً خاصاً، حيث طمع فيها القاصي والداني.

ترحل بنا السيارة على الطريق الغربي من الجزائر العاصمة، حيث نصل إلى ولاية تيبازة التي تبعد عن الجزائر العاصمة نحو 64 كيلومترا، ورغم أن الهدف معروف، وهو التوجه إلى المدينة الأثرية التي تحاول السلطات حمايتها بشتى الطرق من سارقي الآثار، إلا أنها تعاني من إهمال، نتيجة عدم الاستمرار في البحث والتقصي في مدينة تعتبر تحفة فنية.
قبل الدخول إلى المدينة الأثرية، نشاهد أسواقا مؤقتة يبيع فيها الشباب بعضا من التحف الفنية المقلدة عن القطع الأثرية الحقيقية.
طلب منا في البداية قاطع التذاكر، أن نسلم ما لدينا من صحف، لأن الكثير من العائلات تدخل إلى المكان وتجلس على الجرائد، ثم تتركها وتغادر المكان، ما يؤدي إلى عدم نظافة التحفة الفنية التي صنفتها الأمم المتحدة كآثار دولية.
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تيبازة في السابق كان اسمها باساج “الممر” لأنها كانت مكانا يلجأ إليه البشر قبل العبور إلى جبل شينوة، والذي كان ومازال وعراً جداً.
كانت “باساج” عبارة عن همزة وصل بين إكوزيزم الاسم القديم ل “الجزائر” وإيول الاسم القديم ل”شرشال” وكان الفينيقيون يرتاحون فيها، حيث كانوا يتزودون بالماء، قبل الانطلاق في رحلاتهم. ومع مرور الوقت أقاموا فيها نوعاً بسيط من الأسواق التجارية.
وفيما بعد بني طريق على الساحل من شرشال إلى الجزائر العاصمة. وكان هذا الطريق على مدى قرون أهم خط لموريتانيا، حيث كان غرب الجزائر يطلق عليه موريتانيا.

وجاءت فكرة تطوير الفينيقيين لأسواقهم، وإقامة أسواق ضخمة في تيبازة بعد أن أقاموا في إسبانيا وصقلية.

وتؤكد الحفريات الحديثة على وجود بعض الآثار الموجودة في قرطاج، ما بين القرنين السادس والخامس قبل الميلاد. كما وجدت آثار تعود للفترة من الخامس إلى الثاني قبل الميلاد، تدل على أن تيبازة كانت مدينة بكل معنى الكلمة، وليست سوقا تجارية فقط.. وهذا يعني حسب الباحثين أن السيطرة فيها تعود إلى القرطاجيين. ثم تم إدماجها في مملكة صفاقص وماسينيسا، لكي تشكل فيما بعد مع إيول “شرشال” وبعض المدن الأخرى، نواة ممالك موريتانيا.
 ولا يمكن الحديث عن تاريخ المنطقة إلا بعد أن يتم الحديث عن ممالك موريتانيا.. التي تمتد خلال القرنين الأولين قبل الميلاد، بعد انهزام يوغرطة (وهو من أحفاد ماسينيسا) وقد تم تسليمه للرومان من طرف والد زوجته، بوكوس الأول والذي كان ملكا على شمال المغرب “المملكة المغربية حالياً”. ومقابل تسليمه حصل بوكوس الأول على منطقة الغرب الجزائري الحالي، والجزائر العاصمة.

وخلال القرن الأول قبل الميلاد جعل الملك بوكوس الثاني من إيول “شرشال”، عاصمة له، وقد كانت مملكته كبيرة حيث تمتد من المحيط الأطلسي إلى منطقة سطيف.

وفي نهاية ذلك القرن، أصبح يوبا الثاني ذو الجذور البربرية والمربى في روما والمتزوج ابنة أنطوان وكليوباترا (المصرية)، المعروفة باسم كليوباترا سيليني، يحكم إمبراطورية تجمع المغرب والجزائر، وخلال حكمه طور مدينة إيول “شرشال” والتي سماها “سيزاريه”.. وهو الذي بنا قبر الملكة الموريتانية، التي هي كليوباترا سيليني.
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الامبراطور الروماني: الفترة الرومانية بدأت بعدما قام الإمبراطور الروماني”كاليجولا”، عام 39 ميلادية بقتل توليميه ابن الملك يوبا الثاني. واحتل بعدها شمال إفريقيا بشكل كامل. وأصبحت سيزاريه “شرشال” العاصمة الإدارية لإمارة موريتانيا السيزارية والتي تمتد من منطقة وهران الحالية إلى وادي كبير)جيجل .(

وفي الفترة بين 145 و150 ميلادية أصبحت مدينة تيبازة تحمل اسم “كولونيا عالية تيبازة سيس” وحصلت على التبعية الرومانية، حيث أصبح سكانها يتمتعون بالمواطنة الرومانية وهذا ما جعلها تتطور بشكل كبير.
في القرن الثالث من الميلاد، ظهر فيها الدين المسيحي. وتحتوي “تيبازة” على أقدم شيء مكتوب عن المسيحية في إفريقيا. وتوسعت المدينة بشكل كبير، حيث وصل عدد سكانها في نهاية القرن الرابع الميلادي، إلى 20 ألف شخص.
وفي بداية القرن الخامس، قام “الوندال” باجتياز ممر جبل طارق، وبدأوا يمتدون من الغرب نحو الشرق، وسقطت تيبازة قبل قليل من سنة 430 ميلادية.
وفي نهاية القرن الخامس أصبحت تحت حكم الملك الوندالي “أونوريك” والذي كان من مذهب “آري” وقام بملاحقة المسيحيين، فهرب جزء كبير من سكان تيبازة نحو إسبانيا عن طريق البحر، ومن بقي منهم قطعت أياديهم اليمنى وألسنتهم(...). وفي سنة 534 جاء البيزنطيون واحتلوا شرشال وأيضا تيبازة، وقد كانت الكاثوليكية عادت بشكل رسمي تحت عهد هيلديريك، بعد عام ،523 عندها عاد من هاجر من أبناء تيبازة من إسبانيا.
بعد القرن السادس الميلادي، استمرت الحياة بشكل غير مستقر، حسب الكتابات التي وجدت على جدران بيت في تيبازة، المعروف باسم “فيلاليفرسك” أي بيت “لوحة الجدران”.

فيما بعد أصبح مصير تيبازة مثل كثير من المدن، التي يهجرها أصحابها، حيث أصبحت ممرا للوديان، واختفت المدينة تحت عوامل الطبيعة.
بعد دخولنا إلى المدينة التاريخية، صادفنا النحات “جلولي السايح” الذي حوّل إحدى شجرات المدينة الأثرية إلى تحفة فنية رائعة.
وشاهدنا عدداً من الزوار يطلبون التصوير معه، فيبدي موافقته بسرعة، ويستمر بممارسة عمله، وأمامه صحن صغير يضع فيه الزوار بعضا من القطع النقدية.
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تحدثت مع النحات “جلولي” الذي أخبرني أن لديه “ورشة” خاصة به قريبة من المدينة التاريخية، ويحضر يوميا من اجل ممارسة نحته على الشجر. وهي عادة يومية يمارسها بمحبة.

ودّعت النحات، وبدأت أسير في طريق يؤدي باتجاه البحر، حيث ترتص على جانبيه أعمدة من الأحجار. في نهاية الطريق هناك مجموعة من الطرق الفرعية التي تؤدي إلى أماكن مختلفة كالمحكمة والحمام، وهناك اتجاه آخر يأخذنا باتجاه المسرح وأماكن العبادات الخاصة بالعهود المتتالية لأصحاب المدينة.

طقوس خاصة: في الطريق كان جمع من الزوار يحيطون بأحد المشرفين على المدينة الأثرية، يتحدث عن تاريخها قائلاً “إن هذه المدينة بناها وطورها الفينيقيون، وهم الذين أحضروا معهم الزيتون وزرعوه هنا، وإن أهل هذه المدينة كان لهم طقوس خاصة بالموت، حيث هناك مقابر خاصة للأغنياء، وأخرى خاصة برجال الدين، أما الأيتام فلا يدفنون، بل إن جثثهم يتم رميها للأسود الموجودة في مكان خاص في القلعة الحصينة”.
وأضاف المشرف: كان يحيط بالمدينة سور عظيم، طوله كيلومترات عدة، ويحيط بهذه المدينة، 37 مركز حراسة، حيث يتم حراستها على مدار الساعة، خوفا من أي غزو.

ولكن الطبيعة كانت قاسية حيث دمرت هذا السور العظيم، وأكلت المدينة، وغرق تحت البحر جزء منها، ولم يتم البحث تحت المياه، لأن هذه العملية تحتاج للكثير من البعثات العلمية.

وأشار الراوي الى تابوتين ملتصقين، وقال إن الأغنياء كانوا يشترون قبورهم، ويكون قبرا الزوج والزوجة ملتصقين، من اجل ان تشاركه في رحلة الموت أيضاً، وهناك قبور عادية تحيط بالقبر الكبير، وهي للخدم.
ومن أغرب طقوس أهل المدينة، أن الميت يأخذ معه زجاجة صغيرة، وآنية فخارية، تحتوي إحداهما على الدموع، والأخرى على عطر. فالأولى تشهد على الأيام والثانية من أجل استعمالها في رحلة البعث.

وأشار الراوي في يده، إلى لوحات من الفسيفساء الأرضية، حيث أكد أن التذوق الفني كان في أعلى مستوى. ثم شرح عن القنوات الصغيرة التي تحيط بالأبنية المختلفة، وهي عبارة عن قنوات للمياه. أما الحمامات فترتبط بالمستوى الاجتماعي، منها حمامات للأغنياء واخرى لخدام المعابد.. حتى هؤلاء الأخيرين لديهم مقابرهم الخاصة، حيث يوجدون في مقبرة موحدة، غير مسقوفة، بينما مقابر الأغنياء مسقوفة.

وإضافة إلى هذه الأبنية، هناك الإسطبلات الخاصة بالخيل، إضافة إلى جرار ضخمة جدا من الفخار خاصة بتخزين القمح لفترات طويلة، وهناك طرق للتنزه، بعضها مزروعة بالاشجار الكثيفة، وأخرى مزروعة بالورد.
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البير كامو: قبل أن نختم جولتنا،في هذه المدينة الأثرية، شاهدنا نصباً اسمنتياً يشوه المكان، لكنه موجود في هذه الطريقة من أجل أن يشير الى أن الكاتب الفرنسي البير كامو المولود في الجزائر والحاصل على جائزة نوبل، وصاحب رواية “الغريب” كان يأتي إلى هذا المكان الموجود في أقصى غرب المدينة التاريخية من أجل أن يتأمل ليكتب، وقد كتب فأبدع.
نعود أدراجنا، لنجد أن الكثير من أبناء المنطقة قرر أن يسبح في شاطئ المدينة التاريخية، فغادرنا المكان وعدنا إلى واقع آخر. فلقد كانت الرحلة في عمق الزمن.

Les femmes crient en faisant l’amour!

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Par: Adam Mira

Lorsque j’ai démangé à mon nouvel appartement, j’ai trouvé que tous mes voisins sont des couples francophones.
Le quartier où j’habite c’est une portion moderne, et la première fois je saisis que les voisins ne se parlent pas!
Quand je dis à un voisin Bonjour, il ne répond pas!
J’ai compris que chacun pour soit. C’était la première leçon!
Le plus amusant est que les femmes faisant l’amour, elles crient très fortes, jusqu’au moment où je me sens que le couple réalisait l’amour chez moi, dans l’autre chambre de mon appartement!
J’attends tout, les cries des femmes et les souffles des hommes!
Au premier temps c’était étrange, cependant je me suis accoutumé rapidement.
Les femmes en occident dégagent énormément pendant qu’elles fassent l’amour, dans d’autres traditions, les femmes restent sans voix, on ne sait même pas si elles atteignent l’orgasme ou non, ça c’est malheur!
Tellement je me déplace et je change mon demeure, je vis chaque fois une nouvelle expérience avec des voisins de différentes cultures.
J’ai parlé au dernier temps avec un collègue, il m’a suggère d’écrire un essai sur ce phénomène : Les cries des femmes en faisant l’amour.
En réalité, je trouve que cette idée un peu extravagante, mais géniale en même temps!
Ma dernière expérience avec une voisine de petite taille qui préfère les hommes de grande taille, alors elle montre à ses proies de chaque semaine à quel point elle est forte et elle crie et il gémit dans une voix de lionne!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!                                                                                               A.M

vendredi 25 septembre 2015

L’Égypte plonge dans le vide et répète l’erreur algérienne!

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Par: Adam Mira
La scène politique égyptienne se dégrade jour après jour depuis le coup d’État du trois juillet 2013 mené par le général Abdelfattah el-Sissi contre le président qui n’a jamais élu démocratiquement Mohamed Morsi.
Après avoir démissionné de son poste comme ministre de la Défense, el-Sissi présente sa candidature pour les élections présidentielles et les égyptiens l’élisent à 93 pourcents des voix de vote ce que personne n’a obtenu dans l’histoire de l’Égypte moderne, et il devient président le 30 juin 2014.
Pour certains égyptiens, el-Sissi est considéré comme un héros qui a éliminé une fois pour toutes les islamistes du pouvoir, mais pour d’autres il est considéré comme un nouveau dictateur.
Loin de ces commentaires, il parait évident que l’Égypte court rapidement vers le vide en répétant la tragédie algérienne qui a fait plus de deux cents mille morts pendant une guerre absoudre qui a duré une décennie les années quatre-vingt-dix.
Depuis le mois de juillet 2013, lors de la destitution du président élu Mohamed Morsi et son incarcération dans une place inconnue, la situation égyptienne se dégrade jour après jour. Des attentats sont commis au centre-ville du Caire. Une vraie guerre clandestine est menée entre l’armée égyptienne et les terroristes pro-Al-Qaïda dans le désert du Sinaï. Des assassinats contre des policiers sont quotidiens, des décisions judiciaires sévères qui n’ont jamais été vus auparavant sont prononcées contre des islamistes pro-Morsi et finalement une guerre silencieuse est menée contre le Hamas le mouvement islamique palestinien à Gaza.
Toutes ces manœuvres se produisent devant les yeux du monde entier qui condamne sans arrêt les activités militaires et le début de la guerre civile en Égypte.
El-Sissi a décidé d’éliminer les Frères musulmans de la scène politique; non seulement en Égypte, mais aussi dans le monde entier. Surtout après avoir reçu l’appui de l’Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis qui ont proclamé, eux aussi, que le mouvement des Frères musulmans est terroriste.
Cependant, lorsque la voix durcie contre les islamistes, ces derniers deviennent plus fort et plus têtus, surtout maintenant que les islamistes égyptiens possèdent une longue expérience militaire depuis la guerre d’Afghanistan, puis celles de l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Irak et la Syrie.
La guerre ouverte entre l’Armée égyptienne et les islamistes est le fruit d’une longue expérience des deux côtés et le résultat de cette guerre serait des milliers de victimes innocentes.
Les islamistes égyptiens ne lâcheront pas le pouvoir, ils savent qu’ils sont arrivés au pouvoir démocratiquement, ils ont subi un Coup d’État et ont compris que la seule solution pour accéder au pouvoir à nouveau sera de porter les armes. Beaucoup de sympathisants sont favorables à cette décision, surtout que les militaires se sont emparés du pouvoir en 1952 et depuis ils ne le partagent jamais avec quiconque.
Bien que tout le monde sache que la guerre a été déclenchée entre les deux clans depuis 2013, mais, en réalité, personne ne gagnera cette guerre, car les victimes sont des Égyptiens.
El-Sissi et son gouvernement continuent d’accentuer la pression contre le régime destitué de Mohamed Morsi. Ils viennent d’ailleurs de décréter la peine capitale contre Mohamed Morsi et le chef de la confrérie Mohamed Badii ainsi qu’à des centaines d’autres membres du mouvement par une seule sentence d’un juge égyptien.
Ces actes de répression systématiques à l’encontre des islamistes et leurs leaders ne laissent aucune issue vers un règlement pacifique, ils ouvrent plutôt la voie vers une guerre civile sans fin désastreuses pour le pays et toute la région.
En Algérie, la guerre civile a duré pratiquement sept ans (1993-1999), après une longue hostilité, des massacres, des villages détruits, des bombes un peu partout, des attentats, des assassinats etc., les frères ennemis ont fini par conclure une entente : le partage du pouvoir. Néanmoins, il n’y a eu aucun changement au niveau du pouvoir algérien, les mêmes visages sont restés au pouvoir. Et, tout le monde a réalisé que la guerre était en vain et sans but, la dispute du pouvoir restera pour toujours, car aucun mouvement n’est capable de destituer l’armée. Le résultat de la guerre civile algérienne est très lourd : plus de 200 mille morts, 20 mille disparus et 32 milliards de dollars de dette!
Cependant, on constate que la différence entre l’Algérie et l’Égypte est très grande :
L’Algérie est productrice de pétrole et de gaz et qu’elle a depuis remboursé toutes ses dettes. Par contre, l’Égypte est très pauvre et ses dettes étaient déjà de plus de 40 milliards de dollars avant de commencer sa guerre contre les islamistes, donc la situation économique va être catastrophique dans les années qui vont suivre.
L’Algérie n’a pas de frontière avec Israël et il n’y a aucune entente entre les deux pays. Au contraire de l’Égypte qui doit bien protéger ses frontières avec Israël et s’assurer que les islamistes ne mènent pas une guerre contre l’État hébreu.
L’Algérie au cours des années 2000 a réussi tant bien que mal à isoler les terroristes de son territoire. Cependant, ces derniers ont essayé de revenir sur la scène après leur infiltration et prise d’otages dans la base pétrolière d’In Amenas au sud de l’Algérie en 2013. Mais, depuis elle a mieux renforcé ses frontières qui malgré tout sont difficilement contrôlables, car le danger peut venir par les frontières de la Libye, du Mali et même du Niger récemment.
L’Égypte a une longue frontière avec la Libye et les islamistes viennent rapidement par cette dernière pour participer à la guerre contre l’Armée égyptienne et il semble que l’Égypte perd sa guerre jour après jour.
El-Sissi a choisi de faire la guerre et donne à l’armée égyptienne la chance de tenir le pouvoir sans partage. Il a sans doute plongé son pays dans une guerre sans fin pour un seul dessein de laisser la junte au pouvoir.
Par ailleurs, le régime d’el-Sissi a ouvert une hostilité féroce contre les Palestiniens de Gaza en justifiant que le Hamas, une branche palestinienne de la confrérie islamique, amène une guerre contre l’Égypte et qu’il a participé à la destitution du régime de Moubarak. Une question se pose : si le Hamas possède toute cette force pour renverser le régime militaire égyptien, alors pour quelle raison n’arriverait-il pas à gagner une seule guerre contre Israël?
En réalité, chaque régime arabe, dont le régime égyptien, cherche toujours un ennemi faible en vue de détourner les yeux de son peuple loin du vrai problème ! Comme Don Quichotte qui a fait la guerre contre les moulins imaginaires !
Le printemps arabe n’est pas fini et bien qu’il ait laissé ses traces qui seront difficiles à effacer facilement : des dictatures sont parties, d’autres luttent afin de conserver leurs places, d’autres sont venus et ont prétendu rester.
Les pays Arabes ont besoin de décennies avant d’établir un régime démocratique sans corruption et sans armée au pouvoir. Ils devront afin arriver un jour à plus de dialogues et à accepter les autres avec leurs différences et leurs convictions.
Dans le monde Arabe, personne n’accepte de discuter ou de laisser une chance à son adversaire d’exprimer son opinion. Chaque personne possédant un pouvoir ne laisse aucune chance à quiconque de partager sa domination sur les autres, c’est une mentalité compliquée issue de siècles d’obscurantisme.
Le monde arabe est plongé dans une situation désastreuse sans fin. Le tunnel obscur parait très long, surtout que certains politiciens sans scrupule profitent de ces conditions afin de continuer leur corruption et amasser des fortunes.
Bien que les pays arabes soient plongés dans une guerre sans issue, la junte arrivée au pouvoir par des Coups d’État n’est toujours pas prête à laisser son siège à une véritable démocratie, en conséquence, la guerre continue dont les conséquences sont inimaginable!                                                                                                                                                                                                        M.A