mercredi 26 septembre 2018

Conférence sur les Autochtones canadiens



Lors de la semaine autochtone de l’Université de Montréal (MITIG), des activités ont été organisées dans un environnement entouré par la nature, devant le pavillon Claire McNicoll et sous une tente. Parmi ces activités, un atelier de recherche a été organisé où trois chercheurs de différents statuts ont donné des présentations sur les Indiens.

Par: Adam Mira

Johanne Nouchi, une doctorante, a donné une courte conférence intitulée : Représentations sociales des peuples autochtones au sein d’un échantillon de jeunes adultes non autochtones au Québec.
Après une présentation rapide de l’histoire des Autochtones depuis le 17ème et le 18ème siècle au Canada, la chercheure explique la relation entre les colonisateurs et les colonisés et ce que ces derniers ont vécu et subi à travers ce rapport entre « dominant » et « dominé ». Il a fallu attendre jusqu’en 2008 pour que le premier ministre Stephan Harper s’excuse en ce qui concerne la cause qui a déclenché la crise Moka qui a eu lieu pendant les années 70. Après lui, le premier ministre actuel Justin Trudeau a demandé pardon aux Autochtones d’avoir vécu un passé douloureux à cause de l’homme blanc.

Johanne Nouchi a utilisé une méthodologie particulière dans sa recherche afin de connaitre les réponses des jeunes adultes non autochtones au Québec en particulier en ce qui concerne l’image des autochtones. Son questionnaire comportait cinq questions et des réponses à choix multiples.
Elle évoque aussi dans sa recherche la réconciliation et la culture autochtone qui sont, selon elle, un tabou. Elle ajoute que : « les Québécois pensent que leur colonisation est beaucoup mieux que celle des britanniques. »

La position de la chercheure a incité son auditoire à poser des questions et à mettre en doute certaines affirmations comme « tout le monde attend la question sur la réconciliation ». D’autres questions lui ont été posées sur la signification des excuses de Harper et de Trudeau. D’ailleurs, elle a répondu en souriant qu’elle ne savait pas vraiment que signifiait la demande de pardon des deux Premiers ministres.

Le deuxième intervenant, Jean-Christophe Ouellet est un archéologue professionnel qui travaille avec les Autochtones depuis vingt ans. Selon lui, après plusieurs rencontres, la confiance a été établie entre les archéologues et les autochtones vivant sur la rive de la rivière Romaine.
Ouellet parle d’un sujet important, selon lui, les autochtones archéologues sont très rares et il n’y a qu’un seul autochtone qui étudie au niveau supérieur l’archéologie. Il pense que, avec le temps, les autochtones s’intéresseront de mieux en mieux à l’archéologie pour comprendre davantage leur histoire et leurs origines.

Pour finir, malgré sa courte durée, l’atelier était vraiment riche et a donné beaucoup d’informations sur les autochtones. J’étais même déçu d’avoir vu un auditoire si peu nombreux pour un sujet aussi intéressant. D’ailleurs, j’ai assisté à cet atelier de recherche, car j’ai l’intention d’approfondir mes connaissances sur les Autochtones au Canada et ailleurs. Il est à noter que j’ai vécu dans plusieurs pays où les indigènes ont vécu un passé très malheureux et d’autres qui vivent jusqu’à ce jour l’injustice des colonisateurs, ce qui explique mon vif intérêt pour le sujet.             A.M