jeudi 24 juin 2021

Jusqu’à 751 tombes découvertes sur le site d’un ancien pensionnat autochtone de Saskatchewan!

Les tristes nouvelles annoncent une fois de plus sur les crimes commis contre les Autochtones pendant des siècles au Canada. Au dernier temps, la nouvelle catastrophique est la découverte de 751 sépultures des Autochtones en Saskatchewan! Le premier ministre canadien a promis à plusieurs reprises afin de rendre justice aux Autochtones, mais toujours la situation est en point de mort afin de résoudre les problèmes des Indiens sur plusieurs niveaux : logements, l’eau potable, chômage, drogue, ainsi de suite. La discrimination systémique envers les Autochtones continue et ils souffrent tous les jours, il ne faut pas parler aux médias, il faut avoir des actes concrets afin que les Indiens vivent en dignité et en harmonie avec l’homme blanc. Je diffuse cet article qui raconte la dernière découverte sur les Autochtones des passionnants. 

              Adam Mira

 

Quelqu’un a écrit :

215-Kamloops, Colombie-Britannique

104-Brandon, MB

38-Regina, SK

35-La Mission à Muskowekwan, SK

180-Carlisle, PA

751-Première nation Cowessess, Saskatchewan

Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n'aurons pas trouvé chacun des enfants.

* ce sont des estimations. Préparez-vous, il y en aura plus.*

Ils rentrent à la maison 




 

Marie-Michèle Sioui

 

Le chef de la Première Nation Cowessess, Cadmus Delorme, a annoncé jeudi matin que 751 sépultures non identifiées ont été retrouvées sur le site de l’ancien pensionnat autochtone Marieval, en Saskatchewan.

« Il ne s’agit pas d’une fosse commune », a-t-il précisé. La communauté autochtone est parvenue à localiser les corps grâce à des recherches entamées le 2 juin dernier.

Certaines des personnes qui y ont été enterrées sont des enfants, tandis que d’autres seraient des adultes, selon le chef Delorme.

 Il était courant que les religieux et leurs familles soient inhumés au même endroit que les élèves autochtones qui fréquentaient les pensionnats. Dans ce cas-ci, des religieux auraient retiré des pierres tombales, a déclaré le chef Delorme. « C’est un crime, a-t-il rappelé. Nous considérons qu’il s’agit d’une scène de crime. »

Le chef a ajouté qu’il y avait une marge d’erreur de 10 à 15 % dans les recherches. Il y aurait donc au moins 600 personnes enterrées à proximité de l’ancien pensionnat.

Découverte « horrible »

Dans un communiqué de presse diffusé mercredi, la communauté avait annoncé « la découverte horrible et choquante de centaines de tombes anonymes ». L’accès au site de l’ancien pensionnat situé à quelque 160 kilomètres à l’est de Regina est interdit au public, et la communauté demande de respecter le deuil des survivants et des proches des victimes.

Le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR) indique sur son site Web que l’école de Cowessess a été construite en 1899 par des missionnaires de l’Église catholique romaine. Le gouvernement fédéral a financé le pensionnat à compter de 1901 et il l’a administré à compter de 1969. Le pensionnat a été fermé en 1997, après avoir été sous la responsabilité de la Première Nation de Cowessess pendant 10 ans.

Les recherches du CNVR avaient jusqu’ici permis de recenser huit élèves morts dans ce pensionnat entre 1932 et 1973 — bien que les dates de certains décès n’aient jamais été retrouvées.

Des réactions

Le chef de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Perry Bellegarde, a déjà réagi sur Twitter mercredi soir, quand la nouvelle a d’abord été ébruitée. « Cette découverte à Cowessess est tragique, mais pas surprenante, a-t-il déclaré. J’exhorte les Canadiens à se tenir debout avec les Premières Nations dans cette période extrêmement difficile et émotive. »

Le premier ministre Scott Moe avait également pris la parole en soirée. « La Saskatchewan pleure les défunts de ces tombes anonymes découvertes près de l’ancien pensionnat autochtone », avait-il souligné sur le réseau social.

« Je crois comprendre qu’il y avait plusieurs enfants et ça fend le cœur de penser que tant d’enfants ont perdu la vie après avoir été séparés de leur famille, indiquait le message de M. Moe. Malheureusement, d’autres Premières Nations de la Saskatchewan pourraient vivre un choc similaire alors que les recherches se poursuivent sur divers sites d’anciens pensionnats autochtones à travers la province. »

« Nous sommes reconnaissants envers les leaders autochtones qui effectuent les recherches et nous continuons à leur offrir notre entière collaboration afin de permettre aux survivants, aux familles et aux communautés de notre province de faire leur deuil. »

Le premier ministre Scott Moe a indiqué qu’il a discuté avec le chef Delorme, ainsi que Bobby Cameron, le chef de la Fédération des nations autochtones souveraines, pour leur offrir le soutien du gouvernement provincial.

Le mois dernier, la Première Nation de Tk’emlups te Secwepemc en Colombie-Britannique a annoncé la découverte des sépultures anonymes de 215 enfants sur le site d’un ancien pensionnat autochtone de Kamloops.

On estime à 150 000 le nombre d’enfants autochtones ayant fréquenté les pensionnats entre 1860 et 1996. La Commission de vérité et réconciliation a documenté les histoires de survivants et de familles dans son rapport publié en 2015. On y rapporte de mauvais traitements, dont des abus psychologiques, physiques et sexuels. On recensait également au moins 4100 décès d’enfants dans ces écoles.

Une ligne téléphonique d’écoute est mise à la disposition des survivants et de leurs proches qui ressentent le besoin d’obtenir de l’aide en raison du choc ressenti par l’évocation de cette nouvelle : 1-866-925-4419.

Avec La Presse canadienne.

Pour lire ce texte dans le site Web du journal Le Devoir, clic sur ce link :

https://www.ledevoir.com/societe/613470/des-centaines-de-tombes-decouvertes-sur-le-site-d-un-ancien-pensionnat-autochtone-de-saskatchewan?utm_medium=Social&utm_campaign=Autopost&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0FzbfQ1Ef_uQ_OQVQxnNqEwKi8PR7qLXiQimkVpSXzo-VGyNf5nxBNFPo#Echobox=1624540801

 

samedi 19 juin 2021

Iran: Ebrahim Raïssi, un ultra-conservateur proche du Guide suprême élu président!


 

Finalement, un conservateur, Ebrahim Raïssi, pro du Guide suprême iranien a été élu durant les élections présidentielles qui ont eu lieu le 18 juin 2021 avec une abstention record de 49%. Cet article écrit par la Radio France internationale dresse un résumé suffisant pour comprendre la situation actuelle iranienne, quoique en Iran l’opposition n’existe pas, les deux clans conservateurs et modérés se disputent le pouvoir sous la constitution qui donne à la croyance chiite imamite l’autorisation d’être un citoyen intègre, sinon tu es anti-régime. En effet, la situation précaire dans une région chaude continue à faire la Une dans les prochaines années sans beaucoup de changements.

Adam Mira

 

Les Iraniens ont choisi vendredi 18 juin leur nouveau président lors d'un scrutin qui semblait joué d'avance. C'est l'ultra-conservateur Ebrahim Raïssi qui a été élu avec 61,95% des voix, selon le résultat officiel. Un scrutin marqué par une abstention de 48,8%, le taux le plus bas pour une telle élection. Son portrait.


RFI : Radio France internationale


Un hodjatoleslam va succéder à un hodjatoleslam. Le président iranien élu Ebrahim Raïssi partage en effet ce titre religieux avec Hassan Rohani, qui ne pouvait se représenter après deux mandats. Ce rang dans le clergé chiite, inférieur à celui d’ayatollah, est l’un des seuls points communs entre les deux hommes. Après huit années de présidence du modéré Hassan Rohani, c’est généralement le qualificatif d’ultra-conservateur qui est choisi pour décrire Ebrahim Raïssi.

Barbe grise, turban noir et long manteau de religieux, Ebrahim Raïssi est né il y a 60 ans dans la ville sainte de Macchad au nord-est de l’Iran, et son destin est intimement lié à celui de la Révolution islamique. C’est à 20 ans seulement qu’il devient procureur et il gravira ensuite tous les échelons du système judiciaire : procureur général de Téhéran de 1989 à 1994, chef adjoint de l'Autorité judiciaire de 2004 à 2014, puis procureur général du pays. En 2019, le Guide suprême iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei nomme Ebrahim Raïssi à la tête de l’Autorité judiciaire.

Parallèlement à ce parcours, Ebrahim Raïssi a dirigé la puissante fondation religieuse Astan-é Qods Razavi, qui gère le mausolée de l'Imam-Réza à Machhad et pilote un immense patrimoine industriel et immobilier.

 

« Il a une très fine connaissance des institutions de la République islamique » explique Clément Therme, chercheur associé à l'Institut universitaire européen de Florence. Ebrahim Raïssi est considéré comme proche du Guide suprême et même comme possible successeur au principal dirigeant de la République islamique : il est membre du bureau directeur de l'Assemblée des experts, l’instance chargée de nommer le Guide suprême. « Cette élection à la présidence de la République marque la volonté de contrôler la succession, au cas où le guide actuel âgé de 82 ans viendrait à disparaître »

Analyse Clément Therme qui voit en Ebrahim Raïssi.

 

« la confirmation d’une alliance entre l’appareil de sécurité de la République islamique et le clergé chiite officiel. La théocratie se militarise et l’élection de Raïssi s’inscrit dans cette évolution structurelle de la République islamique. »

 

Candidat battu à la présidentielle de 2017, Ebrahim Raïssi partait largement favori cette année, après la disqualification de la plupart des candidats réformateurs et après l’abandon de plusieurs de ses adversaires dans les jours qui ont précédé le scrutin. Ces dernières semaines, Ebrahim Raïssi a fait campagne sur une vision étatique de l’économie et a promis de lutter contre la pauvreté et la corruption.

Selon plusieurs organisations de défense des droits humains, Ebrahim Raïssi a été impliqué dans certaines des pages les plus sombres de l’histoire de la République islamique. Selon la chercheuse Raha Bahreini d’Amnesty International, 

 

« Ebrahim Raïssi a été identifié comme l’un des membres de ce qu’on appelle ‘la commission de la mort’, qui a mis en œuvre les disparitions forcées et les exécutions extra-judiciaires de plusieurs milliers de dissidents politiques dans des prisons proches de Téhéran en 1988. Et qui a supervisé l’enterrement en secret de la grande majorité des corps dans des fosses communes anonymes ».

 

De par ses hautes fonctions dans l’appareil judiciaire, Ebrahim Raïssi aurait également été l’un des artisans de la répression du mouvement de contestation de 2009 ainsi que des vagues de manifestations survenues ces dernières années, toujours selon les organisations de défense des droits humains. 

 

« Depuis quatre décennies, Ebrahim Raïssi n’a pas cessé d’exercer de hautes responsabilités dans le système judiciaire iranien, qui a été à l’origine de violations des droits humains et de crimes au regard du droit international, explique Raha Bahreini d’Amnesty International qui parle de « dizaines de milliers de personnes soumises à des arrestations et des détentions arbitraires, à des disparitions forcées, à de actes de torture et à des exécutions extra-judiciaires ou arbitraires. 

pour lire cet article dans le site de RFI clic sur ce link:

lundi 14 juin 2021

« J’ai tué beaucoup d’Arabes…» : qui est le nouveau PM israélien ?

 

                                    Naftali Bennett et Yair Lapid

Le site Web https://olcnbvc4jz.com publie une courte biographie de nouveau premier ministre israélien, Naftali Bennett. Ce texte résume que cet homme d’affaires et multimillionnaire n’a pas honte de tuer les Palestiniens, au contraire il est fier de le faire. Je publie ce billet sans aucun changement et si quelqu’un a l’intention de le lire sur le site mentionné ci-dessus, il peut le lire en cliquant sur le Link à la fin de ce texte*.

Adam Mira

Les nouveaux amis arabes d’Israël comme le Maroc et les Émirats arabes unis doivent traiter avec un nouveau premier ministre (PM) qui s’est vanté d’avoir tué des arabes, et qui ne croit pas à la solution à deux États.

Dimanche, le Parlement israélien a voté en faveur de la mise en place d’un nouveau gouvernement dirigé par un nouveau Premier ministre, Naftali Bennett, mettant ainsi fin au règne de Benjamin Netanyahu qui a occupé ce poste pendant douze ans, rapportent plusieurs médias

Né de parents américains, âgé de 49 ans, Naftali Bennett a fait sa carrière dans le secteur des hautes technologies lui ayant permis de devenir multimillionnaire. Il entre en politique en 2006 en devenant directeur de cabinet de Netanyahu pendant deux ans.

Sous l’ex-Premier ministre, Bennett a occupé les postes de ministre de l’Économie de 2013 à 2015, de ministre de l’Éducation de 2015 à 2019 puis de ministre de la Défense de novembre 2019 à mai 2020.

Naftali Bennett devrait occuper la fonction de Premier ministre pendant deux ans, jusqu’en 2023, avant de céder sa place à un allié de circonstance, Yair Lapid, considéré comme le cerveau de cette coalition qui occupe entre temps les postes de Premier ministre d’alternance et ministre des Affaires étrangères.

« J’ai tué beaucoup d’Arabes dans ma vie… »

L’actuel Premier ministre, Naftali Bennett, se définit comme étant « à la droite » de Benjamin Netanyahu. Lorsqu’on lui a demandé en 2018 s’il préconiserait une politique de « tirer pour tuer » contre les enfants palestiniens franchissant la frontière de Gaza, Bennett avait affirmé que « ce ne sont pas des enfants, ce sont des terroristes », rapporte le média Arab News.

« Si vous attrapez des terroristes, vous devez simplement les tuer », avait également estimé le nouveau Premier ministre israélien en 2013. Lorsqu’un collègue a rappelé qu’une telle approche était illégale, Naftali Bennett a fait référence à son propre temps dans l’armée israélienne. « J’ai tué beaucoup d’Arabes dans ma vie – et il n’y a aucun problème avec ça », avait-il affirmé.

Selon le magazine américain Foreign Policy, Bennett est un « maximaliste territorial » qui soutient l’annexion de 60 % de la Cisjordanie, avec un accord d’autonomie pour les Palestiniens qui y vivent. Selon la même source, le nouveau Premier ministre israélien estime qu’une solution à deux États apporterait le « désastre » à l’État juif.

« Je veux que le monde comprenne qu’un État palestinien signifie qu’il n’y a pas d’État israélien. C’est ça l’équation », a-t-il soutenu, affirmant que la création d’un État palestinien serait un suicide pour Israël. « Même si le monde fait pression sur nous, nous ne nous suiciderons pas volontairement », avait-il déclaré en 2015.

Pas plus tard qu’en mai de cette année, Naftali Bennett a accusé le Hamas du « meurtre » des civils à Gaza ayant été tués lors de frappes aériennes israéliennes, rapporte Times of India.

 

*https://olcnbvc4jz.com/jai-tue-beaucoup-darabes-qui-est-le-nouveau-pm-israelien/

 

 

 





dimanche 13 juin 2021

Le Holocauste est une affaire occidentale (1)

Lorsque quelqu’un parle avec une personne de confession juive, celle-ci se sent menacée, elle convoque tout de suite l’antisémitisme, bien que le dialogue n’ait rien à voir avec ce thème. Comme par exemple, le humoriste Gad Elmaleh qui a copié une partie de son monologue par un show américain et il a été blâmé par beaucoup à cause de son plagiat, alors il s’est défendu en disant que la haine et l’antisémitisme étaient derrières ses accusations. Donc, le concept antisémite est utilisé comme l’épée de Damoclès sur les coups des personnes qui critiquent les personnes de différentes nationalités de confession juive.  

Par : Adam Mira

Le Holocauste est une affaire occidentale, celui-là n’a rien à voir avec les autres États non occidentaux. L’Allemagne nazie a utilisé une méthode pour éliminer les personnes de confession juive, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a signé en 1953 un accord avec l’État hébreu de dédommager les rescapés et les gouvernements allemands paient jusqu’à ce jour des millions de dollars chaque année, l’Allemagne a déjà payé environ 50 milliards de dollars, en conséquence, l’affaire est close, car chacun a pris sa responsabilité, mais avec le temps, l’antisémitisme devient une menace contre celui qui vestige la méthode utilisée par l’État hébreu contre le peuple autochtone de la Palestine historique; même ailleurs dans le monde, il y a des lois qui protègent les personnes de ces pays de confession juive. 

En effet, après la création de l’État hébreu en Palestine, en 1948, la victime de la Deuxième Guerre mondiale est devenue le bourreau du peuple palestinien, elle pense qu’elle a le droit de faire ce qu’elle veut et le monde doit fermer ses yeux devant ses crimes contre le peuple palestinien. Alors, l’antisémitisme sort de placard afin qu’Israël ne se défende et accuse les autres d’antisémitisme. 

Fait historique

Imaginez-vous que quelqu’un vient chez vous avec un revolver à la main, il vous dit qu’il y a deux milles ans que votre maison a été achetée de vos ancêtres par les ancêtres de celui avec le revolver, et il faut vous laisser prendre la grande partie de votre maison, en conséquence il vous laisse vivre dans la salle de bain de votre maison, ce quelqu’un est soutenu par des chartes internationales, de l’UNO, et depuis la nuit des temps, vos ancêtres vivent sur cette terre et vous à l’heure actuelle vous êtes étranger et vous devez partir ou accepter ce que ce quelqu’un vous impose, et si vous refusez, vous serez traité en tant que terroriste! Cette histoire résume l’histoire de la création d’Israël en Palestine. En sus, un étranger donne une promesse à un autre étranger, car il ne veut pas qu’il s’installe dans son pays. Le chef de l’Agence juive Chaim Weizmann (1874-1952) écrit dans sa biographie.

                                                  Chaim Weizmann 


Arthur Balfour, le ministre des Affaires étrangères   

       britannique, veut créer un État pour les juifs sionistes, 

        car il ne veut pas que l’Angleterre soit une refuge pour eux.

                                                                               Chaim Weizmann  

En 1917, Balfour fait une déclaration qui est la base de la création d’un État pour les juifs sioniste. Il envoie une lettre à son ami Rothschild en promettant la création d’un voyer pour les juifs en Palestine.

 

                                                                   Lord Rothschild

« Cher Lord Rothschild,


J'ai le grand plaisir de vous transmettre, de la part du 
gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie avec les aspirations juives sionistes, qui a été soumise au cabinet et approuvée par lui.
Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en 
Palestine d'un foyer national pour les Juifs et fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, soit aux droits et au statut politique dont les Juifs disposent dans tout autre pays.


Je vous serais obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la 
Fédération sioniste. »   Arthur James Balfour

 

                                                                               Balfour

La position britannique est bien avant de l’Holocauste et l’esprit européen est avec cette création pour cause de se débarrasser des juifs de l’Europe. D’ailleurs, en Russie à la fin du XIXe siècle, les juifs russes ont subi un pogrom, un peu moins d’un Holocauste, car pour les Russes les juifs sont derrières le malheur de la Russie.

Par conséquence, tout le monde en Europe est d’accord de ses débarrasser des juifs une fois pour toute, finalement après des plusieurs essais de créer cet État : en Argentine, en Uganda, en Chypre, à l’Arich en Égypte, la Crimée en Russie et finalement en Palestine. Alors, l’Occident essai dans tous les droits afin de résoudre son problème par créer un problème aux autres et voilà les Palestiniens qui paient le prix depuis plus de sept décennies.

Conclusion

Selon cette histoire, il y a deux victimes, les Palestiniens et les européens de confession juive, en effet, grâce au soutien des Occidentaux aux juifs sionistes au détriment des Palestiniens, le conflit en Palestine continue et la mort se poursuit de deux cotés sans beaucoup d’espoir d’un jour ce conflit pourra régler.   A.M

À suivre

 

 

 

mercredi 9 juin 2021

LA HAINE ET L’ORPHELIN

Cet article est paru dans le journal montréalais LaPresse, c’est un billet écrit par la journaliste Rime Khouri sur la tragédie qui a été survenue à London en Ontario. Ces mots présentent exactement mes sentiments et mes pensées, je suis totalement d’accord avec chaque mot écrit dans cet article et le republie dans mon blog parce que il me présente. 

Adam Mira

RIMA ELKOURILA PRESSE

Il a 9 ans. Il est orphelin depuis cet acte de terreur islamophobe qui a fauché quatre membres de sa famille, à London, en Ontario.

Depuis lundi, le cœur brisé, je n’arrête pas de penser à cet enfant. À l’horreur dont il a été témoin et dont il est le seul survivant. À la haine qui a frappé trois générations de sa famille et l’a grièvement blessé. À son effroyable solitude sur ce lit d’hôpital d’un pays choisi par ses parents pour lui offrir une vie paisible, une vie où tous les rêves sont possibles. Pas une vie où une promenade du dimanche soir peut se transformer en bain de sang parce que vous êtes musulmans. 

Au moment où j’écris ces lignes, alors qu’il est encore hospitalisé, on ne lui aurait rien dit encore. Il ne se sait pas orphelin. Mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il le devinera assez vite. Que voyant que ni sa mère ni son père ne sont à son chevet, voyant les yeux rougis de ceux qui l’entourent, il saura. Et qu’il sera impossible de trouver les mots pour lui expliquer son cauchemar. 

Jusqu’à dimanche soir, tous les rêves semblaient pourtant possibles pour cette famille canado-pakistanaise qui travaillait très fort pour reconstruire sa vie. 

La mère, Madiha Salman, 44 ans, était en voie d’obtenir son doctorat en génie civil. Le père, Salman Afzaal, 46 ans, était physiothérapeute. Leur grande fille, Yumna, 15 ans, était sur le point de finir sa troisième secondaire. La grand-mère de 74 ans aimait les accompagner dans leur promenade du soir. 

Ils ne voulaient que marcher en paix. Et voilà qu’en quelques secondes, alors qu’ils attendaient à une intersection pour traverser, la haine, elle, n’a pas pu attendre. La marche familiale s’est transformée en marche funèbre. 

Selon la police, les cinq passants ont été heurtés intentionnellement. Pas parce qu’ils se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais parce qu’ils étaient musulmans. 

Ce n’était donc pas un accident, mais bien un acte délibéré, motivé par la haine, selon les enquêteurs. L’auteur de l’attaque aurait décidé que ces gens qui ne faisaient que marcher ne méritaient pas de vivre. 

Quatre ans après l’attentat à la Grande Mosquée de Québec, ce nouvel acte de terreur antimusulman nous rappelle que l’islamophobie, à l’instar des variations sur la même haine, tue. Que l’extrémisme violent et le terrorisme, contrairement à ce que bien des gens croient, ne sont pas l’apanage des islamistes radicaux. Quand des islamophobes radicaux frappent et sèment la terreur, ce n’est pas moins grave. 

En pensant à cet enfant survivant, je ne peux m’empêcher de penser aux questions troublantes que soulève la tragédie de London. Au syndrome du « deux poids, deux mesures » que l’on observe encore et toujours lorsque survient un tel attentat. 

Si un enfant avait été laissé orphelin après un attentat djihadiste au camion-bélier ayant tué quatre membres de sa famille, la couverture médiatique aurait-elle été la même ? La même horreur aurait-elle suscité autant d’indifférence ? 

Bien sûr que non. 

Au-delà de nos illusions d’égalité, il y a encore des citoyens considérés comme « moins égaux » que d’autres. Des citoyens que des discours haineux banalisés déshumanisent et mettent en danger. 

Parce qu’ils sont musulmans. Parce qu’ils sont juifs. Parce qu’ils sont noirs. Parce qu’ils sont autochtones. Parce qu’ils sont asiatiques… 

On aime bien croire et se faire croire que nous vivons dans un pays où la vie de chaque enfant, de chaque être humain compte, peu importe ses origines, sa religion ou la couleur de sa peau. On aime bien croire qu’il n’y a pas de hiérarchie, pas de vies qui valent plus que d’autres. 

On l’a dit dans la foulée de la mort de George Floyd. Black lives matter… 

On l’a redit dans la foulée de la découverte des restes de 215 enfants autochtones dans une fosse commune à Kamloops. Chaque enfant compte… 

On a aussi dit « plus jamais » après l’attentat de Québec. 

Mais tant qu’on doit le dire, c’est que ça ne va pas de soi. Et tant que ça ne va pas de soi, il faudra le dire encore, et plus fort, et en haut lieu. Nommer le mal. Exiger qu’au-delà des émois éphémères, il soit pris au sérieux. Dénoncer ceux qui le cultivent, le banalisent, le normalisent. Leur bloquer la voie. Se rappeler que lorsqu’une communauté est attaquée, nous le sommes tous. 

Il faudra le dire encore. Pour cet enfant et pour la suite du monde. À la mémoire de tous ceux qui ne voulaient que marcher en paix.


La source: pour lire l'article dans LaPresse, dirigez-vous vers ce link:

https://plus.lapresse.ca/screens/7445a95b-6514-47f3-a947-b96bfd6454c9__7C___0.html?utm_content=email&utm_source=lpp&utm_medium=referral&utm_campaign=internal+share 

 

dimanche 6 juin 2021

La langue officielle au Québec


                                                      François Legaut

Le premier ministre du Québec François Legault et les membres de leur formation politique ont déclaré que la langue de Molière est la seule langue officielle de la Belle Province, même Ottawa, selon une déclaration de Justin Trudeau, a accepté cette décision.  La question : est-il suffisant d’imposer une langue officielle par un décret?

Par : Adam Mira

 La langue est un élément important afin qu’une nation soit unie et un État soit bien établi, mais aussi pour avoir un État harmonieux entre tous ses habitants, il faudrait avoir un récit collectif qui raconte l’histoire de cet État. Lorsque nous avons plusieurs communautés vivant au Québec avec des langues différentes dont l’anglaise, qui est la deuxième langue officielle du Canada, le décret peut facilement écarter une bonne proportion de la société qui est réticente d’accepter cette nouvelle règle.

Mme Mélanie Joly, ministre fédérale des Langues officielles, prêche un discours conciliant pour que le Québec reste une province qui fait partie du Canada uni. 

C’est vraiment une main tendue vers le Québec. On veut être un partenaire pour aider à la préservation du fait français au Québec. C’est l’objectif du gouvernement. C’est certainement ma vision, et c’est la vision du gouvernement Trudeau. C’est une nouvelle vision qui vise à reconnaître que le français est une langue qui nécessite plus d’attention.         Mélanie Joly, ministre des Langues officielles

 

En plus, la cause de l’immigration vers la langue de Shakespeare est pour trouver un travail, la plupart des immigrants qui s’installent au Québec parlent mieux le français que les Québécois francophones, en plus, la majorité des immigrants qui débarquent au Québec sont universitaires versus 35 pour cent des Québécois francophones. Alors les personnes qui ne trouvent pas un travail, elles sont obligées de maitriser l’anglais afin d’augmenter la chance de vivre en dignité. Si un francophone trouve un travail, il n’est pas obligé d’avoir une deuxième langue. D’autant plus, pour trouver un travail qualifié à certain niveau, l’anglais est obligatoire, dans ce cas, qu’est-on fait avec ce décret? D’ailleurs, à quoi ça sert de faire tout ce brouhaha en disant que la langue française est la seule langue officielle au Québec, comme Legault chercher de rester au pouvoir, il a trouvé cette solution pour augmenter sa popularité parmi les québécois pour la prochaine élection, c’est un jeu politique pour qu’il tourne l’attention de la population vers d’autre fait. De toutes les façons, ce gouvernement essaie dès le début de diviser la société, il a débuté avec un décret sur les signes religieux, d’ores et déjà avec la langue. Diviser pour gouverner, en réalité, personne ne s’intéresse à ce que ce gouvernement fasse avec des décrets qui divisent à la place d’autres qui s’unissent. 

Conclusion

Pour finir, si le travail est à l’abondance et facile à le trouver, le français sera la première langue sans décret, et tout le monde défendent la position du gouvernement afin de donner au Québec son statut distingue en tant que la deuxième nation qui a participé à la fondation du Canada. En revanche, lorsque le taux du chômage est élevé environ 10%, personne ne s’intéresse à ce décret sauf Legault et ses partisans. En effet, les minorités, en général, pensent qu’elles sont menacées de disparaitre et font toujours des trucs afin de se protéger, mais elles protègent et se protègent contre quoi/qui? C’est ça la grande question!!!! A.M