mercredi 7 décembre 2016

Les rêveries du promeneur solitaire !

        

        Me voici donc seul sur la terre, n’ayant plus de frère, de prochain, d’ami, de société que moi-même. La plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime. Ils ont cherché dans les raffinements de leur haine quel tourment pouvait être le plus cruel à mon âme sensible, et ils ont brisé violemment tous les liens qui m’attachaient à eux. J’aurais aimé les hommes en dépit d’eux-mêmes. Ils n’ont pu qu’en cessant de l’être se dérober à mon affection. Les voilà donc étrangers, inconnus, nuls enfin pour moi puisqu’ils l’ont voulu. Mais moi, détaché d’eux et de tout, que suis-je moi-même ? voilà ce qui me reste à chercher malheureusement cette recherche doit être précédée d’un coup d’œil sur ma position. C’est une idée par laquelle il faut nécessairement que je passe pour arriver d’eux à moi.    
                      Un passage du livre :Les rêveries du promeneur solitaire de Rousseau.


Par: Adam Mira

J’ai choisi d’analyser le premier paragraphe situé dans la première promenade d’ouvrage posthume de Jean Jacques Rousseau, un homme du siècle des Lumières, parce qu’il montre, selon moi, la situation psychologique, morale et sa posture précaire afin de délivrer sa dernière confession deux ans avant son décédé.
L’ouvrage « Les rêveries du promeneur solitaire » de J.J Rousseau, contient dix promenades, il a été écrit entre 1776 et 1778 et dans différentes places françaises comme Paris et Ermonville.  Le livre ne voit pas la lumière en complet qu’en 1789 à Genève en Suisse, onze ans après la mort de l’auteur. Ce produit reste énigmatique, car l’auteur est mort avant de l’achever !      
Depuis le titre, nous pouvons comprendre que l’auteur veut passer un message personnel, soit comme une personne mélancolique et accablée par les complots vécus contre lui aux dernières années, soit comme un homme brisé qui veut montrer sa tristesse par une solitude physique qui a influencé sa morale et son état psychologique ou soit comme un personnage serein, un homme qui a enfin retrouvé la paix et qui est en train de se préparer afin de partir et de quitter ce monde en toute sérénité après avoir échoué de se réconcilier avec ses frères ennemis. Il a finalement lâché choir et il a accepté son destin comme une intervention céleste.
Dans l’état psychologique de Rousseau, il est une personne émotive, non active, c'est-à-dire un être sensible qui ses émotions se traduisent en série de réflexion, pas par des actes. Le titre résume aussi la vie de J.J Rousseau, un homme qui aime se promener seul dans la nature qui lui donne l’inspiration pour écrire, depuis sa fuite de Genève à l’âge de 16 ans, il préfère de marcher seul à la place de chevaucher, même le déterminent indéfini contracté du est pour insister sur le caractère unique du promeneur solitaire qui est l’auteur par excellent.  Néanmoins, la question posée : le promeneur a-t-il choisi d’être solitaire par sagesse ou par orgueil ?  En plus, nous devons distinguer entre rêve qui est un phénomène psychique se produisant pendant le sommeil, et la rêverie qui est la construction de l’imagination à l’état de veille et la pensée qui cherche à échapper aux contraintes du réel, celle-ci qui reflète la situation de l’auteur.  
L’auteur ouvre son ouvrage avec Me voici donc et donc ici exprime l’aboutissement de longue angoisse et il se répète dans la deuxième promenade. Rousseau utilise dans ce monologue en prose le présent énoncé à la première personne, il veut formuler sa parole dès le début en forme clair et directe. Les phrases dans ce passage sont courtes, complètes et distinctes, il n’y a pas de points de suspensions, mais au contraire une série de phrase enchaînée.  
Il y a de la subordonnée, des phrases complètes qui contiennent le prédicat, les déterminants et le complément.
La ponctuation de ce passage constituée de phrase courte qui montre la volonté de l’auteur de parler directement et de passer son message sans mettre le soupçon à propos de ces dits. Il écrit aussi des phrases actives au passé composé pour évoquer certains souvenirs comme ceux qui concernent ces adversaires : ils ont brisé violemment tous les liens qui m’attachaient à eux, pour finalement annoncer qu’il est détaché d’eux afin de vivre en paix : Mais moi, détaché d’eux et de tout. Cet adverbe Tout qui explique que l’auteur a pris sa décision de tourner la page définitivement et sûrement sur ses querelles avec ses ennemis, avec ces connaissances et avec la société aussi afin de se concentrer sur lui-même et sur ses idées et pensées. Ce passage ne contient ni parataxe, ni ellipse et ni verbe de locution, ce genre d’écriture est la forme, en général, utilisée dans cet ouvrage.   
L’auteur se plaigne d’être seul, malgré la présence à côté de lui sa compagne de longue date Thérèse Levasseur qui est une illettrée et servante d’auberge. Son isolement commençait depuis quinze ans à cause de multiples facteurs : pauvreté, moral, conflits et complots. Et il numérote avec des phrases juxtaposées qu’il est seul sans aucun soutien de la part de personne et d’abandonner par la société : n’ayant plus de frère, de prochain, d’ami, de société que moi-même. Cette phrase exprime l’amertume de l’auteur et la tristesse profonde qui vivait depuis plus d’une décennie, cependant Rousseau est une personne tragique à cause de son orgueil qui complique les choses, car il essaie de trouver des justifications à ses actes, comme son abandon à ses cinq enfants, tout est justifiable à ce qui concerne. L’auteur est orgueil malgré sa pauvreté, il possède une plume tranchante et un esprit rebelle, mais il fuit lorsque la police qu’elle le recherche à cause de ces publications, un personnage paradoxe qui complique sa vie, toutefois, après avoir analysé sa posture, cette recherche doit être précédée d’un coup d’œil sur ma position, il a finalement décidé de laisser choir et d’arrêter de faire des ennemis, il faut nécessairement que je passe pour arriver d’eux à moi.
Rousseau mort subitement à Ermonville avant d’achever la dixième promenade, ce chef-d’œuvre reste pour certains comme un appendice aux Confessions, il a bien réussi de transformer ses rêveries par des idées lumineuses qui restent jusqu'à nos jours.                                                                   A.M

dimanche 27 novembre 2016

L’histoire de l’amour


Par: Adam Mira

Un Destin :
Tous les sentiments se réunissent
Ils passent beaucoup de temps ensemble dans un endroit inconnu
Ils s’ennuient
L’envie leur propose de jouer à cache-cache
Ils acceptent sans hésitation
La colère commence à compter
Chacun cherche une place où se cacher
Le mensonge se cache au fond de la rivière
La beauté se cache derrière un rayon du soleil
La haine se dissimule sous les feuilles mortes  
La cécité  se réfugie derrière un arbre
L’amour se glisse  dans une fleur rouge
La tendresse survole la lune
Tous les sentiments trouvent une cachette
La colère finit de compter jusqu’à cent
Elle commence à chercher tous les sentiments
Elle les trouve l’un après l’autre
Sauf l’amour ayant une belle cachette
La haine murmure et dénonce l’amour à la colère
La colère prend une branche de chardon et commence à frapper la fleur rouge
L’amour sort de sa cachette après avoir perdu ses yeux
La cécité prend la main de l’amour et tous les deux quittent la place sans rien dire.


Une demande:
L’amour demande aux Cieux de rester éternel
Ils acceptent de réaliser son vœu
L’amour part, très heureux, en oubliant de demander de lui rendre la vue!



La sentence:
Une grave bagarre éclate chaque jour entre la jalousie et la folie
Leurs voisins les attaquent en justice
La juge prononce sa sentence
La jalousie doit accompagner la folie éternellement!
L’amour apparaît dans la salle de la Cour
La juge ajoute : la jalousie, la folie et la cécité  seront les confrères de l’amour.


Discussion:
Lui : « Je t’aime »
Elle : « M’aimes-tu »?
Lui : « Oui, je t’aime!
Je t’aime depuis le jour où nous étions à côté de la lune, pas très loin du soleil! Cette nuit-là, je t’a vue!
J’ai vu ton sourire, la lumière dans tes yeux, l’avenir se dessiner sur ton front 
Te souviens-tu de moi? » 
…!
Lui : Dis-moi un seul mot? Oui ou non?
…!
Elle sourit puis elle rit
Elle dit : « Je suis désolée, car je suis aveugle!»
Lui : Il rit aussi en disant : « Bien que tu sois aveugle, je te vois avec les yeux de mon cœur. Le vrai aveugle est celui qui n’a pas de cœur! »


L’échelle des émotions:
Elle : « M’aimes-tu? »
Lui : « Non! »
Elle se met à pleurer, elle commence, à crier
Lui: « L’amour est le quatrième sentiment sur l’échelle des émotions
Le premier  est l’écoute
Le deuxième est l’admiration
Le troisième est l’amitié
Le quatrième est l’amour
Le cinquième est l’adoration
Le sixième est la sublimation
Et, le septième est la folie
Je ne t’aime pas
Je suis fou de toi!»


Des lettres :
Un mot demande à un autre
Sais-tu qui je suis?
…!
J’ai cinq lettres
Le A : signifie aime les autres
Le M : signifie maintenir la paix sur terre et dans le ciel
Le O : oublie la haine et la rancune
Le U : c’est l’union entre deux âmes
Le R : c’est la relation avec l’éternité
Je suis l’amour.
L’autre mot réplique : « Sais-tu qui je suis? »
…!
Le A : signifie abandonne le sombre
Le V : veut dire vivre le moment présent
Le E: ébranler le cœur par l’amour
Le U : c’est être unique sur cette terre
Le G : c’est la gloire contre la haine
Le L : signifie la lune qui illumine le chemin des amoureux
Le E : c’est être patient 
Je suis l’aveugle

La question : Est-ce que l’amour est aveugle? 

jeudi 24 novembre 2016

Nous et les autres


Adam Mira                 

Internet joue un rôle important dans notre vie, ce phénomène qui a été créé aux dernières décennies contient des éléments positifs et négatifs, influence notre mode de vie, et aucun entre nous ne peut résister à ne pas l’utiliser.  
Internet pourrait-il orienter certaines personnes vers la violence ou le contraire ? si certaines personnes adoptent la violence à cause de nombreux sites web qui prêchent la haine, ce sont les personnes qui ont absorbé la culture de l’intolérance.
D’une part, grâce à la nouvelle technologie, nous avons la chance de trouver toutes les informations dont nous avons besoin. C’est une option capitale pour les chercheurs et les étudiants. En outre, en un seul clic, nous pouvons par exemple réserver une place pour un concert, acheter un billet d’avion, chercher un ami d’enfance. En effet, la vie est tellement devenue facile grâce à cette technologie que nous ne pouvons guère vivre sans elle. 
D’autre part, des nombreux mouvements extrémistes utilisent Internet pour prêcher leurs valeurs tels que le racisme et l’intolérance afin de cultiver la haine et de recruter des gens qui commettent des actes terroristes et criminels contre leurs propres pays et leurs peuples. Ces gens-là, qui sont tombés dans le piège, ont perdu aussi leur vie pour une cause qui est, en tous les cas, contre les valeurs de leur société comme, actuellement, des courants radicaux utilisant Internet et les réseaux-sociaux pour pousser l’opinion publique à s’opposer à l’accueil des réfugiés, ces derniers qui ont fui leurs patries à cause de la guerre.
  Les mouvements chauvins profitent de la présence de certains terroristes arrêtés parmi les immigrants afin de passer leurs messages, et de provoquer les médias pour soutenir que l’arrivée des migrants en sol occidental est dangereuse, et faire pression sur les gouvernements en question pour qu’ils s’arrêtent de recevoir des réfugiés.
En somme, il est nécessaire d’admettre qu’Internet est une arme puissante qui est difficile à maîtriser et qui est impossible d’interdire. Donc, il reste un jeu et un sujet épineux qui a, à mon avis, besoin de déclencher une discussion internationale afin de diminuer son effet sur les nouvelles générations et sur notre vie en général, et nous ne pouvons point négliger que ce phénomène franchit toutes les frontières sans visa et sans passeport.                                                                                      A.M                                   
     


mardi 8 novembre 2016

Du « Bildungsroman » au roman d’éducation : Un malentendu créature ?



Adam Mira

·       Introduction :


Denis Pernot, le professeur de la littérature française à l’Université d’Orléans en France, écrit en 1992 un long article paru dans la revue Persée[1], volume 22, Numéro 76, pp.105-119, intitulé : Du « Bildungsroman » au roman d’éducation : un malentendu créature ?
L’auteur subdivise son article en trois chapitres principaux, dans la première partie, il essaie de mettre l’accent sur trois thèmes allemands : Bildungsroman et Entwicklungsroman et Entwicklungsroman en montrant leur chronologie et racine. Dans la deuxième partie, le Professeur après avoir bien identifié les notions de différents thèmes, il explique le malentendu à propos d’utilisation du terme roman d’éducation en France et finalement dans la troisième partie, Pernot pose une question, si la France possède le genre du roman d’éducation.


·        De la Bildung au Bildungdroman :


Dès le début, avec habilité, l’auteur dévoile son sujet, selon lui, le critique français utilise les notions génériques : roman d’éducation, roman de formation et roman d’apprentissage pour deux thèmes allemands différents : Bildungsroman et Entwicklungsroman.
Un peu plus loin dans l’article, il insiste sur un point que l’étude générique du thème a été changé avec le temps, puis il creuse un peu plus afin d’éclairer son idée vis-à-vis de cet emploi.
L’auteur subdivise son premier chapitre en trois sous-chapitre pour qu’il puisse expliquer chaque tendance du thème.
Au début, le concepteur décompose le thème allemand Bildungdroman pour qu’il puisse expliquer son idée, et en quoi le critique français a tort. 
                                                
                                                                                                                   
Il écrit que le terme Bildung est dérivé par le radical Bild signifiant image. Et chaque fois on colle le radical à un mot, le sens naturellement changera, comme par exemple : Bildsamkeit qui désigne : formalité. Quoique le sens de ce terme se change avec le temps, dans un autre mot, on peut dire qu’il y a l’évolution de vocabulaires dans la langue.  Alors jusqu’au XVIIIème siècle Bildung était synonyme de Bild, c'est-à-dire image ou portrait, par contre Bildun signifie éducation, formation au sens pédagogique du mot, dans ce cas l’être humain s’identifie à l’image de son guide. Cependant, le siècle des Lumières vient où la philosophie évolue et donne des notions différentes aux plusieurs terme et invente certains thèmes tel que l’identité.
Alors, les français qui utilisent un seul mot pour la culture, qui est la traduction du mot kultur en langue allemande, bien que les allemands emploient Kultur au premier cas, Bildung au deuxième et exclusivement dans le troisième.
En 1810, un philosophe allemand renommé Karl Morgenstern[2] (1770-1852) donne une conférence, pendant laquelle il prononce le terme roman d’apprentissage pour qu’il désigne le roman de Goethe Les années d’apprentissage de Wilhem Weister qui était publié par lui-même.
C'est-à-dire il converti le terme Bildungsdroman en apprentissage, en expliquant qu’il contient la force de noter et copier une expérience personnelle d’une personne de formation particulière, une sorte d’autobiographie romanesque. Nonobstant, dans les conférences données après, Morgenstern change certaines directives concernant le roman d’apprentissage, il renonce à la caractéristique biographie, cependant il insiste sur le point que le personnage principal reçoit l’influence de son entourage et la formation de son intérieur.                                                                                                Finalement, l’auteur arrive sous ce chapitre que le Bildungsdroman dès son apparition utilisée dans une façon imprécise. Quoique depuis 1920, les allemands essaient de corriger son thème incertain. 

·         Les autres déterminations germaniques :


Le professeur Denis Pernot sous ce sous-chapitre ajoute trois déterminations telles que : Entwicklungsroman, Erziehungsroman et Künstlerroman au Bildungsdroman afin d’éclairer une fois pour toutes la bonne utilisation de chaque terme.
En divisant le terme Entwicklung/roman, les français utilisent Entwicklung qui signifie : formation, croissance et développement. Dans ce cas, la détermination de Entwicklungroman peut aider à l’accroître du terme Bildungsroman dans un concept historique en rassemblant des nombreux textes et romans. Toutefois, selon le discours critique germanique, on distingue que la confusion du terme Entwicklungroman reste confondre avec l’ensemble du domaine romanesque.
La détermination Erziehungsroman en le divisant : Erziehungs/roman, le terme Erziehung vient de verbes : Erziehen et ziehen, le premier traduit en français par les verbes : élever ou éduquer, donc Erziehung désigne éducation, instruction ou enseignement et la notion Erziehungsroman aperçue que l’homme à éduquer reçut l’influence d’une école d’un enseignent, d’une force ou d’une forcée extérieure en dessein d’atteindre son but, et ressemble des textes narratifs liant une relation étroite avec la pédagogie.

Il faut signaler que Georg Lukács (1885-1971), le philosophe marxiste et sociologue de la littérature hongroise, hongrois d'expression allemande [3], emploi dans son essai Théorie du roman le thème Entwicklungroman pour évoquer Wilhem Meister ou Hypérion de Goethe. Dans ce cas, l’Entwicklungroman se montre comme un genre pragmatique entre les deux déterminant Entwicklungroman et Bildungsroman, dans un autre mot, il propose une réconciliation entre le personnage principal du roman et le monde.
Nous arrivons au troisième terme Künstlerroman en le divisant Künstler/roman, Kunst désigne la technique ou l’art, et Künstler signifie l’artisan ou l’artiste. Alors, le terme Künstlerroman est une œuvre narrative présentant un personnage principal qui pratique un métier des Beaux-Arts. Selon Alain Montandon[4], professeur émérite de Littérature Générale et Comparée à l’Université Blaise Pascal (Clermont II) en France, le discours allemand a finalement trouvé un champ commun entre les deux termes : Künstlerroman et Bildungsroman, il dit : « … la plupart des romans du romantisme allemand sont à la fois des romans de formation et des romans de l’artiste. »
En somme, les définitions de trois thèmes Entwicklungsroman, Erziehungsroman et Künstlerroman ou Bildungsdroman restent confus et imprécis, alors les corpus romanesques englobent les trois déterminations allemandes, de quelle façon, ont-ils été parus ou connus en France ?

·       Les déterminations françaises : 


Sous ce titre, l’auteur répond à la deuxième question posée dans l’introduction concernant l’utilisation de français du terme roman d’éducation. Selon Denis Prenot, les français commencent à utiliser le terme roman d’apprentissage, roman d’éducation et roman de formation après la publication en 1963 de Théorie du roman de Georges Lukács, bien que ce thème paraisse bien avant cette date, cependant il n’est pas utilisé massivement dans la critique française qu’aux années soixante.  En outre, sous ce chapitre, le Professeur analyse l’accueil de deux romans allemands le premier Les années d’apprentissage de Wilhem Meister de Goethe et le deuxième Droit et Avoir de Gustave Freytag (1816 - 1895), un écrivain allemand qui devient en 1947 l’éditeur d’hebdomadaire Die Grenzboten, une revue qui est la tribune principale du libéralisme allemand et autrichien[5].  Le roman de Goethe a eu une influence majeure dans la littérature depuis son apparition aux XIXème siècle, le critique français le considère comme un roman didactique destiné à la jeunesse et il est perçu de toute façon aussi comme un roman d’éducation sous le terme Bildungsroman qui désigne l’éducation d’un jeune homme.

Par contre certains critiques considèrent Droit et Avoir de Gustave paru en 1857, comme un roman qui nuise à la démentions didactique, d’autre le considère est dans la filiation du roman Les années d’apprentissage de Wilhem Weister.   Et finalement, l’auteur tranche et considère qu’il y a deux visions françaises à propos de ces romans : une vision pragmatique qui le prétend tel qu’une réflexion pédagogique, d’autre comme un romand d’éducation.

·       Un roman d’éducation à la française :


Finalement, Denis Prenot répond à la troisième question et si les Français possèdent un roman d’éducation.  L’auteur donne deux exemples au roman d’éducation à la manière française, le premier c’est le roman de Daniel Vlady paru en 1862 de Camille Selden (1825 à 1896) une femme de lettres allemande de langue française[6],  cet ouvrage considère d’emblée comme un roman d’artiste, aussi s’agit-il d’un roman d’éducation à la française. Le roman raconte l’histoire d’un musicien qui suit son chemin afin de faire une carrière comme musicien. Le Professeur déduit que ce roman à la fois comme un Bildungsroman sous le thème l’histoire d’un jeune homme et comme un roman d’éducation.  

Le deuxième exemple c’est la trilogie Le culte du Moi paru entre 1881 et 1891 de Maurice Barrès (1862- 1923), un écrivain et homme politique français[7]. L’autre finit son analyse en déclarant que cette trilogie inaugure la tradition d’un roman d’éducation à la française.

·       Conclusion : 


En somme, l’utilisation française du terme roman d’éducation convertie à la définition de Morgenstern au thème Bildungsdroman qui conduit sur la portée vertueuse du genre, bien que dans les textes historiques de la Troisième République (c’est le régime républicain en vigueur en France de 1870 à 1940[8]) le roman d’éducation se présente comme un romand de formation.

Nous pouvons dire aussi que ce texte est très important grâce aux vastes informations données par l’autre intelligiblement et avec fluidité, il explique avec habilité un terme assez confus pour celui qui s’intéresse à la littérature, en plus, il nous cite dans le dernier chapitre qu’il y a un roman d’éducation à la manière français, cependant Denis Pernot nous pousse à chercher certaines informations hors de cet article, comme par exemple, il met les nomes de certains auteurs avec leurs noms de familles et abrégé leurs prénoms par la première lettre, tels que : W. Dilthey, K. von Morgenstern, F. Martini etc…nonobstant, cette pratique nous prive de trouver la personne indiquée dans le texte pour connaître davantage,  et il nous montre que cette écriture est destinée aux professionnels.

·       Bibliographie :