vendredi 23 février 2018

Les femmes à la vie politique au Québec

Les femmes jouent un rôle important dans la prospérité de la société québécoise, elles travaillent dans tous les domaines sans exception, cependant, elles ne sont bien présentées en politique. Par conséquent, est-ce qu’il est important qu’elles soient nombreuses à l’Assemblé nationale, et quel sera les meilleures solutions pour que les femmes s’intéressent à la politique? 
   
Par: Adam Mira

La Belle province a accordé aux femmes le droit de vote dans les années 1940, c’était la période de Seconde guerre mondiale où Canada a perdu beaucoup de canadiens pour libérer l’Europe de nazies. La situation économique qui a poussé les politiciens de donner aux femmes une marge de liberté. Après la guerre, nous avons vécu les 30 années heureuses de 1950-1970 où l’occident a vécu un grand changement, notamment avec l’émergence des mouvements contre-culture, c’était la période où les femmes débutaient de prendre leur place dans la société et participaient activement dans la construction de la société occidentale.
La politique reste un champ moins exploité par les femmes, bien que d’autre domaine comme l’enseignement est presque réservé aux femmes.
Selon les statistiques de l’Assemblée nationale, les femmes se trouvant à l’Assemblé nationale plus âgés que les hommes.
« A moyenne d'âge des femmes (52,1 ans) est légèrement supérieure à celle de leurs collègues masculins (51,4 ans). »
  

Cela dit que les femmes de l’époque de la mouvance socialiste des années heureuses sont plus politisées de notre époque actuelle, la gauche était plus forte que maintenant et les mouvements féministes cherchaient activement d’avoir son rôle dans la société, cependant, avec le temps, les approches ont changé, car les femmes possèdent un rôle principal dans la société et elles sont omniprésentes dans tous les domaines. Bien qu’elles ne possèdent pas une proportion importante à l’Assemblée nationale, cela ne signifie pas qu’elles sont négligées ou écartées, au contraire, chaque parti politique sollicite les femmes de participer à la politique, mais finalement c’est leurs choix de participer ou non. Cela dit, l’amélioration de la situation de femmes à l’Assemblée nationale ou la participation à la politique a besoin d’encouragement et de plan afin d’attirer les femmes à ce champ bien détesté par les familles.
« Ministres et députées identifient clairement les obligations familiales au sommet de la liste des obstacles. Viennent ensuite le manque de confiance en soi, le manque d'intérêt des femmes elles-mêmes pour la politique ou encore le cynisme ambiant envers la politique et ceux qui la pratiquent. » 
  

En somme, les femmes qui ont l’intention de participer à la vie politique, elles vont avoir l’appui et le soutient d’autres politiciens, dans ce cas, c’est leur volonté qui compte.                                     A.M

vendredi 9 février 2018

Le conflit entre la Colombie Britannique et l'Alberta: La fin justifie les moyens!


Le conflit entre les deux provinces : la Colombie Britannique et Alberta, est un enjeu qui met à nu un visage caché du fédéralisme et affaiblit de façon claire l’union canadienne. Bien que le premier ministre Justin Trudeau ait choisi la diplomatie de coulisse pour résoudre ce différend, l’opposant officielle au parlement fédéral veut que Trudeau tranche sur ce conflit publiquement.

Par: Adam Mira

La ministre fédérale de l’Environnement, Catherine McKenna, a rencontré les journalistes à Ottawa et a déclaré que le Premier ministre travaille en coulisse loin des médias :   
« Le fait que le premier ministre ne s’en mêle pas publiquement ne veut pas dire que les choses n’avancent pas en coulisses. »  

Par contre, la chef adjointe de l’opposition officielle au parlement fédéral, Lisa Raitt, appelle le Premier ministre à trancher rapidement sur le litige entre les deux provinces. Surtout que les conventions de la Constitution canadienne donnent à Trudeau suffisamment de pouvoir afin de résoudre cette chicane.  
« Le gouvernement avait la Constitution de son côté pour exercer son pouvoir fédéral et ordonner la construction de l’oléoduc. »

Selon la Constitution, le premier ministre Justin Trudeau possède assez de pouvoir afin de résoudre le litige entre l’Alberta et la Colombie Britannique, mais il a choisi la voie de ne pas s’en mêler publiquement, il a préféré donner la chance aux politiciens des deux provinces de parler de leurs différends publiquement.

En effet, il est assez clair que ce litige possède un visage caché, un aspect lié directement aux élections de l’année prochaine. Car, la coalition (NPD et Parti vert) en Colombie Britannique a gagné les dernières élections en promettant de bloquer l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain, par contre le NPD de l’Alberta compte sur l’augmentation de la capacité de l’oléoduc afin d’augmenter les profits de la province et de remporter les prochaines élections en 2019.     

À la lumière de ces ambitions politiques pour les politiciens des deux provinces, il serait souhaitable que Trudeau ne tranche pas sur ce conflit, bien qu’il ait approuvé le projet d’oléoduc en imposant maintes conditions sur la compagnie qui exécute les travaux afin qu’ils soient compatibles avec la préservation de l’environnement. Cependant, s’il tranche pour l’une des deux provinces, il perdra beaucoup de voix dans les prochaines élections fédérales, notamment parmi les citoyens écologistes.
La pression est très forte sur les épaules de Trudeau pour intervenir. Néanmoins, les jeux politiques nous guident vers la formule Machiavélique : la fin justifie les moyens.                                          A.M


vendredi 2 février 2018

La célébration du 150e anniversaire du Canada: Chacun raconte son récit!


La célébration du 150e anniversaire du Canada n’est pas passée inaperçue, chaque communauté politique possède sa version, c’est-à-dire chacune a un récit qui lui est propre.

Par: Adam Mira

Dans son discours du 150e du Canada, le premier ministre Justin Trudeau reste fidèle à l’idée que cette célébration met en avant la diversité culturelle, linguistique et identitaire du pays. Il croit fortement que la force du Canada vient de cette diversité où chacun garde son identité d’origine. 
« Louis St-Laurent disait que le Canada était un endroit où les gens réunissaient leurs talents sans pour autant perdre leur identité. C’est vrai. »
Trudeau insiste sur le multiculturalisme canadien comme étant le sort idéal pour que le Canada reste fort et prospère et que ce destin ne vient pas du hasard, au contraire, il vient du choix de vivre ensemble.
« Mais n’oublions pas que si aujourd’hui le Canada est un endroit véritablement multiculturel et ouvert sur le monde, ce n’est pas le fruit du hasard. »
Par contre, les Autochtones s’interrogent sur cette célébration qui verse davantage de sel sur leur plaie toujours ouverte. Ils pensent que depuis l’arrivée de l’homme blanc au Canada, il y a une politique d’exclusion, d’oppression et de violence. Il est clair que la question des Autochtones nécessite un travail en profondeur et de longue haleine afin de guérir les blessures du passé. D’ailleurs, le premier ministre Trudeau aborde cette question dans son discours et il insiste sur le fait que les autochtones ont vécu des siècles dans la crainte et la peur.  
« Pendant des siècles, les Autochtones ont été victimes d’oppression – à partir du moment où les premiers explorateurs se sont félicités d’avoir découvert un « Nouveau » Monde. »    
Par ailleurs, les élites québécoises présentent une autre vision de l’histoire. Cette célébration de 150 ans de vivre ensemble n’est pas bien reçue au Québec. Surtout concernant la question identitaire qui est capitale. Elle est la seule province qui possède un parti politique souverainiste aspirant qu’un jour le Québec soit un État indépendant. Les francophones du Québec ont peur que leur identité ne s’évapore face à l’augmentation du nombre des nouveaux arrivants qui gardent leurs origines jalousement. De même que la dualité linguistique sur la scène fédérale ne les rassure pas.

Finalement, l’histoire est écrite par le vainqueur. Cependant, au Canada, la tendance est que tout le monde est victorieux, car c’est ensemble que les Canadiens peuvent écrire leur histoire. Trudeau dit dans son discours de célébration du 150e du Canada: « L’histoire du Canada ne se résume pas seulement à de grands gestes pour bâtir un pays. L’histoire du Canada est en fait l’histoire de gens ordinaires qui ont fait des choses extraordinaires. »       

Faut-il ré-ouvrir la constitution canadienne ?

Il est difficile de satisfaire tout le monde!

La réponse tranchante et négative du premier ministre du Canada Justin Trudeau à la demande du premier ministre du Québec Philippe Couillard de rouvrir la Constitution a suscité un débat rapidement étouffé par les médias.

Par: Adam Mira

M. Trudeau n’a même pas pris le temps de lire le document de 200 pages préparé par le Secrétariat des affaires intergouvernementales canadiennes (SAIC). Il est clair qu’il n’a pas la volonté de rouvrir la discussion sur la Constitution.
« Vous connaissez mes opinions sur la Constitution. On ne rouvre pas la Constitution. »
En effet, La décision rapide de M. Trudeau sur le sujet en question a immédiatement reçu des réponses de différents leaders politiques. Certains le blâment, comme le chef du Parti québécois Jean-François Lisée, qui a saisi l’occasion de démontrer le mépris de Trudeau envers le Québec et son premier ministre et de qualifier la réponse de gifle.
« Le premier ministre du Canada vous a dit non ce matin sans même vouloir vous lire ».   
D’autres provinces n’ont pas répondu et ont fait comme si de rien n’était. D’ailleurs, M. Couillard a illico voulu clore le sujet, il a même défendu M. Trudeau.
« Pour ce qui est de la réaction du premier ministre du Canada, il aura l'occasion, je crois, de reprendre lorsqu'il aura lu le document. »    
D’un autre point de vue, la question de rouvrir la Constitution pourrait sortir le Canada du statu quo, mais en parallèle cela risquerait aussi de faire exploser l’unité du pays et du fédéralisme. Car chaque province veut ajouter ou amender certains points en sa faveur. Le premier ministre de Saskatchewan, Brad Wall, est à la tête de ceux qui ont critiqué la Constitution. Il a clairement montré sa volonté d’obtenir des bénéfices pour sa province.
« En tête de liste, il y aurait la péréquation, un système qui prend 500 millions annuellement de la Saskatchewan même si notre économie est touchée par la crise du prix des ressources, tout en remettant 11 milliards au Québec chaque année. »
Il est raisonnable de marquer la volonté positive de M. Couillard d’intégrer la Belle province dans le Canada. Cependant, ce souhait pourrait être instrumentalisé par d’autres afin d’accéder à certains privilèges pour leurs provinces. Ce qui risque de se transformer en un bourbier qui fera exploser la fédération.
En somme, la situation actuelle n’est pas assez mûre ni pour rouvrir la Constitution, ni pour que le Québec fasse partie intégrante du Canada, ni pour que d’autres provinces obtiennent plus de privilèges et ni pour que les Autochtones obtiennent un statut distinct. Seul le temps permettra une plus grande maturité politique qui permettra de rouvrir la Constitution.