vendredi 9 février 2018

Le conflit entre la Colombie Britannique et l'Alberta: La fin justifie les moyens!


Le conflit entre les deux provinces : la Colombie Britannique et Alberta, est un enjeu qui met à nu un visage caché du fédéralisme et affaiblit de façon claire l’union canadienne. Bien que le premier ministre Justin Trudeau ait choisi la diplomatie de coulisse pour résoudre ce différend, l’opposant officielle au parlement fédéral veut que Trudeau tranche sur ce conflit publiquement.

Par: Adam Mira

La ministre fédérale de l’Environnement, Catherine McKenna, a rencontré les journalistes à Ottawa et a déclaré que le Premier ministre travaille en coulisse loin des médias :   
« Le fait que le premier ministre ne s’en mêle pas publiquement ne veut pas dire que les choses n’avancent pas en coulisses. »  

Par contre, la chef adjointe de l’opposition officielle au parlement fédéral, Lisa Raitt, appelle le Premier ministre à trancher rapidement sur le litige entre les deux provinces. Surtout que les conventions de la Constitution canadienne donnent à Trudeau suffisamment de pouvoir afin de résoudre cette chicane.  
« Le gouvernement avait la Constitution de son côté pour exercer son pouvoir fédéral et ordonner la construction de l’oléoduc. »

Selon la Constitution, le premier ministre Justin Trudeau possède assez de pouvoir afin de résoudre le litige entre l’Alberta et la Colombie Britannique, mais il a choisi la voie de ne pas s’en mêler publiquement, il a préféré donner la chance aux politiciens des deux provinces de parler de leurs différends publiquement.

En effet, il est assez clair que ce litige possède un visage caché, un aspect lié directement aux élections de l’année prochaine. Car, la coalition (NPD et Parti vert) en Colombie Britannique a gagné les dernières élections en promettant de bloquer l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain, par contre le NPD de l’Alberta compte sur l’augmentation de la capacité de l’oléoduc afin d’augmenter les profits de la province et de remporter les prochaines élections en 2019.     

À la lumière de ces ambitions politiques pour les politiciens des deux provinces, il serait souhaitable que Trudeau ne tranche pas sur ce conflit, bien qu’il ait approuvé le projet d’oléoduc en imposant maintes conditions sur la compagnie qui exécute les travaux afin qu’ils soient compatibles avec la préservation de l’environnement. Cependant, s’il tranche pour l’une des deux provinces, il perdra beaucoup de voix dans les prochaines élections fédérales, notamment parmi les citoyens écologistes.
La pression est très forte sur les épaules de Trudeau pour intervenir. Néanmoins, les jeux politiques nous guident vers la formule Machiavélique : la fin justifie les moyens.                                          A.M


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