mercredi 30 avril 2014

L’Égypte fait un sursaut dans le vide

Le tribunal égyptien condamne 700 pro-Morsi dont le chef des Frères musulmans Mohamed Badii.

Par : Adam Mira

La scène politique égyptien se dégrade jour après jour, depuis le coup d’état mené par le général Abdelfattah el-Sissi contre le président qui n’a jamais élu démocratiquement Mohamed Morsi.   
Après avoir démissionné de son poste comme ministre de la Défense, el-Sissi met sa candidature pour les élections présidentielles qui auront lieu le mois de juin prochain.  
Pour certains égyptiens, el-Sissi considère comme un héros qui a éliminé une fois pour toutes les islamistes de pouvoir, pour d’autre il n’est qu’un nouveau dictateur.
Mais, loin de ces commentaires, il se voit que l’Égypte court rapidement vers le vide, en répétant la tragédie algérienne qui a fait plus de deux cents mille morts.
Depuis le mois du juillet 2013, et la disparition de présidèrent élu Mohamed Morsi et son incarcération dans une place inconnue, la situation égyptienne se garde jour après jour. Des attentats commettent au centre-ville au Caire, une vraie guerre entre l’Armée égyptienne et les terroristes pro-Qaeda au désert du Sinaï, des assassinats contre des policiers et des décisions judiciaires sévères n’ont jamais vu contre des islamistes pro-Morsi et finalement une guerre silencieuse contre Hamas le mouvement islamiste palestinien à Gaza.
Toutes ses manœuvres se produisent devant les yeux de monde entier qui condamne sans arrêt les activités militaires et le début de guerre civile en Égypte.
El-Sissi a décidé d’éliminer les Frères musulmans de la scène politique; non seulement en Égypte, mais aussi dans le monde entier. Surtout après avoir reçu l’appui de l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis qui ont proclamé, eux aussi, que le mouvement des Frères musulmans est terroriste.
Mais, lorsque la voix durcie contre les islamistes, ces derniers deviendront plus fort, surtout maintenant qu’ont une longue expérience depuis Afghanistan, la Libye, la Tunisie, l’Algérie et bien d’autres.  
Donc, la guerre ouverte entre l’Armée égyptiens et les islamistes est le fruit d’une longue expérience de deux cotés et le résultat de cette guerre serait des milliers des victimes innocentes.
Les islamistes égyptiens ne lâcheront pas le pouvoir, ils savent qu’ils sont arrivés au pouvoir  démocratiquement, ils ont subi un Coup d’état et ont compris que la seule solution pour accéder au pouvoir à nouveau de porter l’arme. Beaucoup de gens zélés sont favorables à cette décision, surtout que les militaires étaient au pouvoir depuis 1952 et ils n’ont jamais partagé le pouvoir avec personne. 
Bien que le tout le monde sait que la guerre a déclenché entre les deux clans, mais personne ne gagnera cette guerre, car les victimes sont des égyptiens.
En Algérie, la guerre civile a duré sept ans (1993-1999), après une longue hostilité les frères ennemis ont conclu une entente : le partage de pouvoir. Mais, en réalité aucun changement n’est arrivé au pays après cette guerre cinglante et cette entente entre les frères ennemis. Plus de 200 mille morts, 20 mille disparus et 32 milliards de dollars de dette et le résultat aucun changement. Les visages restent mêmes!
On constate que la différence entre l’Algérie et l’Égypte est très grande :
L’Algérie est productrice de pétrole et gaz et elle a remboursé toutes ses dettes, par contre l’Égypte est très pauvre et ses dettes plus de 40 milliards de dollars avant de commencer sa guerre contre les islamistes, donc la situation économique va être catastrophique dans les années qui suivront.
L’Algérie n’a pas de frontière avec Israël et n’a aucune entente entre les deux pays. Au contraire de l’Égypte qui doit bien protéger ces frontières avec Israël et maintenir les islamistes de ne pas amener une guerre contre l’État hébreu.
L’Algérie a bien éliminé les terroristes qui ont essayé de faire chantage après leur infiltration dans le quartier pétrolier au Sud d’Algérie en 2013 et depuis elle a bien renforcé ses frontières. L’Égypte a une longue frontière avec la Libye et les islamistes viennent rapidement de ce dernière pour participer à la guerre contre l’Armées égyptiennes et il semple que l’Égypte perdra sa guerre jour après jour.
El-Sissi a choisi de faire la guerre et donne à l’armée égyptienne la chance de tenir le pouvoir sans partage. Il a sans doute plongé son pays dans une guerre sans fin pour un seul dessein de laisser la Junte au pouvoir.
Le printemps arabe est fini et il a laissé ses traces dans le monde arabe, des dictatures sont partis, d’autres sont venus, le régime arabe a besoin des décennies avant d’établir un nouveau régime constitue d’une seule règle : d’accepter les autres.
Dans le monde arabe, personne n’accepte de discuter ou de laisser une chance à son adversaire, chaque personne essaie de garder tout sans partage, c’est une mentalité bizarre, mais c’est la vérité.
Le monde arabe plongerait sans une guerre sans fin pour minimum d’une décennie pour arriver à une seule conclusion que la Junte ne laisse jamais le pouvoir à personne!
M.A 
     


jeudi 24 avril 2014

Comment Arafat a-t-il été empoisonné ?

Arafat quelques jours avant sa mort en France.

Yasser Arafat est mort en 2004, et beaucoup de personnes essaient de connaitre comment était-il mort et par qui ?

Par : Adam Mira

En 2004, j’ai reçu un email depuis Palestine par un agent palestinien qui m’a dit que le leader palestinien Yasser Arafat a été empoisonné par un traitre, qui s’est infiltré dans l’entourage de QG à Ramallah. Celui-ci où était encerclé par l’armée de Sharon le premier ministre israélien de cette époque depuis presque deux ans. 

Arafat et Sharon ont mauvaise relation. Depuis que le deuxième a chassé  le premier de Beyrouth en 1982 après 89 jours de encerclassions. Arafat disait qu’il a vaincu Sharon et pour cette raison que ce dernier ne supportait pas le leader palestinien.
Bien que Sharon ait essayé de liquider Arafat plusieurs fois, mais il a échoué. Et, depuis qu’il est devenu le président de l’Autorité Palestinienne et élu démocratiquement, il a eu une immunité pour laquelle Sharon ne pouvait plus de le liquider.
Cependant, il a pris une décision de l’effacer de la scène palestinienne par une opération bien planifiée.

Pendant la guerre froide, l’Union Soviétique utilisa le poison pour liquider des espions ou pour tuer un ennemi. Les Israéliens aussi utilisent cette méthode pour liquider les palestiniens. L’opération la plus célèbre du Mossad ; celle de Wadii Hadad qui était empoisonné par un chocolat  belge reçu par agent du Mossad.

Cette information dévoilée il y a seulement quelques années, un journaliste israélien l’a écrite dans les médias locaux.

Maintenant le tour de Yasser Arafat, selon les informations : qu’il y avait un agent palestinien, qui travaillait pour le Mossad israélien, a aspergé un poison sur le coussin de la chambre à coucher de leader palestinien, cette liquide n’avait ni odeur ni couleur.
Lorsque le Vieux (Arafat) a dormi cette nuit-là, sa peau absorbé le poison surtout par  ses oreilles.   

L’opération a été réalisée quelques semaines avant sa mort en France. L’ironie dans ce sujet que les médecins français ont découvert la cause de sa mort, même ils ont écrit un rapport au président de cette époque Jaques Chirac, qui a décidé de dissimuler l’information et l’a considérée comme top secret pour que la France ne soit pas face à face d’Israël.
Cependant, les médecins français ont poussé les médecins suisses de trouver la vérité sur la mort de Yasser Arafat !

En somme, Ariel Sharon pratiquement est mort depuis 2005, et le moment est venu pour le gouvernement israélien annonce la responsabilité de son ex-premier ministre et avec cette annonce le dossier sera clos.                                                                                                                                                                                       M.A


dimanche 20 avril 2014

Jacques-Yvan Morin :Un professionnel de droit cherchant à défendre le Québec

 Par: Adam Mira

Le 15 juillet 1931, onze ans après la fin de la Première Guerre mondiale, une femme québécoise ressent  les contractions de l’accouchement. Quelques heures après, elle met au monde son fils Jacques-Yvan.
Jacques-Yvan Morin descend d’une famille québécoise. Son ancêtre est venu de la France. Son grand-père, Augustin-Norbert Morin, est un avocat, un journaliste et un homme politique québécois. Son père est secrétaire de la régie de l’électricité et du gaz. Le jeune J.Y Morin décide donc de suivre la tradition familiale en étudiant le droit dans les grandes universités du monde. Il commence ses études à Montréal.

Ø  Études :


J . J .Y Morin prépare son baccalauréat au Collège Stanislas, relevant de l’Université de Paris puis il fréquente l’Université McGill où il étudie la loi. En 1952, il reçoit son baccalauréat en loi civile, par la suite, il décide d’approfondir ses études. Il part donc aux États-Unis où il fait une maîtrise toujours dans le domaine du Droit à l’Université d’Harvard. Pour parfaire sa formation, il  gagne cette fois l’Angleterre où il fait ses études en droit international jusqu’à l’obtention de son diplôme. Ensuite, il retourne au pays où il est  admis au Barreau du Québec en 1953. Ce dernier «  a été créé en 1849 pour s'assurer au départ que la profession ne soit exercée que par des personnes capables d'en remplir les devoirs avec honneur et intégrité».
Le Barreau du Québec constitue l'un des plus anciens ordres professionnels de la province avec ceux des notaires et des médecins.»

 
Après avoir fini ses études au Québec, aux États-Unis et en Angleterre, il rentre chez lui à Montréal où il commence une carrière impressionnante dans le plusieurs domaines. Cependant, le Droit reste son adoration absolue. 

Ø  Carrière


J .Y Morin possède l’ambition de son grand-père. Il devient professeur, politicien, écrivain et bien entendu journaliste.

D        Professeur :


En 1957, quatre ans après avoir  adhéré au Barreau du Québec. Il débute sa  carrière à l’Université de Montréal comme professeur. Il enseigne le Droit International public à la Faculté de Droit puis il enseigne ce module à l’Institut des Hautes Études internationales de Paris les années 1961,1967 et 1970  comme professeur invité. De plus,  il enseigne à l’Institut Européen des Hautes Études internationales de Nice pendant deux ans 1969-1970(5).

D        La Haye :


Le virage radical dans la carrière de M. J.Y Morin vient à l’âge de 36 ans,  lorsqu’ il est choisi, en 1967, pour enseigner le Droit international à l’Académie internationale de La Haye. Il était le premier québécois ayant eu ce poste. Mais, il ne l’occupe qu’une année. Avec cette expérience particulière, M. Morin devient une référence internationale à la Cour de La Haye, et une personne qui reçoit  des lettres de la part de pays ayant l’intention de présenter leur candidature à La Haye. D’ailleurs,  ils lui demandent son soutien et son appui.

D        Écriture et journalisme :


Malgré que Morin soit très occupé, il arrive à écrire deux études très intéressantes. La première, intitulée « La pollution des eaux en regard du droit international », est sortie en 1967. La deuxième prend le titre de « La pollution des mers et le droit » et est apparue  en 1970. Il participe même dans la rédaction de la revue de McGill(8) et dans la revue québécoise de droit international(9).

D        Politicien :


Être professeur n’est pas suffisant pour M. Morin. En 1970, il décide de tenter sa chance dans le  milieu de la politique.
Avant qu’on parle de la politique au Québec, nous devons parler ou expliquer le changement qui est survenu au pays. À la fin des années soixante, les francophones ou plutôt le peuple québécois commence une révolte pacifique nommée « la Révolution tranquille ». Avec ces changements, les francophones imposent leur pouvoir et l’utilisation de la langue française qui sera la langue officielle de la province.
En 1968, M. René Lévesque crée le Parti québécois pour défendre le Québec, ses valeurs et ses intérêts. M. Morin, n’est pas loin de ces convictions, car il était militant pour d’autres mouvements québécois.              
Bien avant la création du Parti québécois, il y avait des mouvements québécois qui ont commencé leur lutte contre la colonisation du pays. Après la Deuxième Guerre mondiale, le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ), est créé en 1948 et dont M. Morin était un membre depuis les années soixante. 
Ainsi, depuis les années soixante-dix, M. Morin essaye de devenir député à l’Assemblé Nationale du Québec, mais il échoue une première fois. Il essaye une deuxième fois en 1973 où il gagne et entre à l’A.N(11).

D        Chef d’opposition à l’Assemblée Nationale :


M. Morin remporte sa victoire en 1973 à l’A.N. Il devient le député de la municipalité de Sauvé à Montréal sous le nom du Parti Québécois. En revanche, le chef du Parti M. René Lévesque n’est pas élu à l’Assemblée. Dans ce cas, M. Morin devient automatiquement le Chef de l’Opposition à l’Assemblé Nationale du Québec.  Il occupe ce rôle pendant trois ans de 1973 à 1976. M. Lévesque, en 1976,  gagne les élections et forme le gouvernement du Québec.  

D        Député, ministre et vice -premier ministre :


M. Morin hérite du poste de Ministre avec le nouveau gouvernement formé par M. Lévesque. Il exerce au cours de huit ans son poste en tant que ministre et vice-premier ministre (ministre de l'Éducation du Québec, ministre des affaires intergouvernementales et ministre de la culture et du développement scientifique). En 1984, il jette l’éponge et retourne à l’UdeM pour continuer sa carrière comme professeur.

D        Professeur pour toujours :


Le 15 mars 1984, M. Morin décide de quitter son poste au gouvernement, il  envoie une lettre officielle au Doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Montréal et il lui confie son intention de retourner à son poste comme professeur. Après avoir passé dans le milieu gouvernemental et parlementaire près de dix ans(14).  Morin enseigne deux cours :
-          Droit constitutionnel et administration;
-          Droit international public.
De plus, il participe à maintes activités.
La passion de l’enseignement mène Morin partout dans le monde, il devient un professeur international, il reçoit des lettres et des invitations pour enseigner le droit dans des universités hors de Québec et de Canada. Comme l’Université d’Ottawa, de la France, du Maroc. De plus, il reçoit des invitations pour prononcer des discours et participer à des colloques.
À côté de sa passion de l’enseignement, il reste fidèle à ses convictions, telles son amour de la langue française et du Québec.

D        Correspondances :


En consultant le fonds d’archives de M. Morin, on trouve à quel point il est un homme qui aime la précision. Chaque dossier, chaque lettre, chaque message prend sa place dans les contenants et dans les dossiers.
De toute façon, on trouve des lettres impressionnantes, des correspondances entre Morin et des dignitaires internationaux, tels que le roi du Maroc Hassan II qui lui demande de venir au Maroc pour enseigner aux étudiants marocains le Droit à sa manière (15).
M. Morin conserve presque toutes ses correspondances. Il les organise de façon très professionnelle. En effet, On voit dans son fonds d’archive la marque d’un homme de droit ordonné qui aime la rigueur.
La variété des correspondances est très vaste. On trouve une lettre de la part du Musée du Louvre en France qui s’adresse à M. Morin afin de savoir l’originalité d’un texte du prince Gudea(16).
D’autres correspondances sont issues de l’Institut du Droit de la Paix et du Développement à Nice (France) (17). D’autres proviennent de l’Académie du Droit International de La Haye. (18)
Certaines proviennent de l’Algérie(19), de l’Australie, de la Belgique, de l’Égypte… Toutes ces correspondances ont pour seul but de demander à M. Morin d’enseigner ou de donner des conférences. Il est un expert dans son domaine et beaucoup de pays essayent de profiter de ses connaissances.   
De surcroit, des responsables de pays africains demandent l’avis de M. Morin en ce qui concerne l’Organisation Internationale de la Francophonie, surtout que ce dernier a une riche expérience en la matière. De même qu’il participe dans la rédaction de constitutions africaines, comme celle de Congo ou à simplement donner son avis concernant certaines autres.
Un ministre sénégalais fait une demande officielle à M. Morin pour intervenir et pour le soutenir dans sa candidature au Tribunal International de La Haye, car il se présente comme juge au nom de son pays le Sénégal. On lit dans une lettre de M. Seydou Madani Sy à M. Morin : « Le moment est venu, je souhaiterais vivement pouvoir compter sur votre intervention en ma faveur auprès du groupe national de votre pays qui aura un rôle important à jouer dans la procédure des élections au conseil de sécurité et à l’Assemblée générale de l’O.N.U. »(20)

D        La langue française :


La langue française prend une forte place dans la vie de M. Morin, en fouillant son fonds, on trouve qu’il fait toujours quelques corrections sur les papiers à l’aide d’un stylo rouge. Il note ses remarques sur la marge de ces documents. Il est très sensible à propos de la langue française, il corrige chaque faute et chaque indication  comme la place d’un  point ou d’une virgule.
Dans un sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie dont M. Morin fait partie de son Haut conseil, il prononce un discours (21) très long en persistant sur la relation du Québec avec son passé européen. Il insiste sur la place de la langue  au cœur de la société en utilisant dans son colloque la phrase d’Albert Camus : «  Ma patrie, c’est la langue française. (22)» Dans d’autres situations, M. Morin écrit un long article(23) en expliquant son inquiétude vis-à-vis de la disparition de la langue française au nord d’Amérique en rappelant l’inconscience de la perte de la Nouvelle-France en 1763 à l’époque du roi Louis XV et la vente de la Louisiane aux États-Unis en 1803 par Napoléon. Et, après la Deuxième Guerre mondiale, le Québec se retrouve à la frontière d’une surpuissance, les États-Unis, qui parle la langue anglaise(24). Concernant d’autres colloques, M. Morin participe à celui de la Fondation de Singer-Polignac qui  a pour objectif de définir la place de la langue française dans le monde(25).

Ø  Conclusion :


La vie de M. Jacques Yvan Morin est pleine d’enthousiasme, d’espoir et de travail acharné non pas seulement pour lui et pour sa carrière, mais aussi pour montrer à quel point le Québec est important et mérite une place dans le monde comme un pays souverain. M. Morin défend son idée que le Québec possède tous les moyens d’être un État indépendant. Il s’agit-là d’une conviction inébranlable qui prend beaucoup de place dans ses pensées, ses paroles et ses actes.
           M. Morin (26)               

De plus, M. Morin publie plusieurs ouvrages sur le sujet du droit et sur la constitution du Canada français et du Canada anglais. De même qu’il participe avec d’autres auteurs afin de réaliser une publication sur le Québec(27). Ces publications apparaissent au Canada et ailleurs, car elles présentent une valeur importante dans le domaine du droit.  Enfin, M. Morin est couronné plusieurs fois par des universités et gouvernements, mais ce dossier de sa vie, M. Morin décide de le garder confidentiels et ne laisse personne les consulter  avant de nombreuses années. Toujours les grands hommes laissent derrière eux des secrets et de nombreuses surprises!  

Table des matières


vendredi 11 avril 2014

Ma vérité de Leila Ben Ali


Leila Ben Ali, son vrai nom Leila Trabelsi, est l’épouse de présidente tunisien déchu Zen el-Abidine Ben Ali, qui a gouverné la Tunisie en main fer pendant 23 ans.

Par : Adam Mira


Après la fuite de Ben Ali et sa famille en Arabie Saoudite en 2011, beaucoup de rumeurs et d'informations circulent contre Leila Trabelsi, même des livres ont été publiés seulement pour l'accuser ou la condamner comme la femme qui a détruit la Tunisie.

Les tunisiens lui ont nommé « la Coiffeuse», car elle a travaillé coiffeuse. Sa famille était tellement pauvre, son père travaillait vendeur de légumes à la Médine, l'ancien quartier de la capitale Tunis.

Depuis la disparition de la carte politique tunisienne, plusieurs livres sont sortis accusant Leila comme la personne qui a manipulé son mari le président et elle l’a poussé de faire tout ce qu’elle voulait.

Maintenant, c’est le tour Leila qui a décidé de se défendre. Elle vient de publier un livre intitulé« Ma Vérité» dans lequel elle raconte son histoire et répond à toutes les personnes qui l’ont accusé d’avoir manipulé son mari et volé l’argent.

Dans son livre, on découvert facilement qu'elle suit les nouvelles en Tunisie, surtout celles qui la touche personnellement.
Alors, dans son livre elle nous montre qu'elle est une personne qui n'aime pas ni les médias ni la vie bourgeoisie. Elle aime la vie simple et rêve d'être une femme de foyer avec son mari et ses enfants, loin de pouvoir et de responsabilité.
Même, elle dit qu'elle a demandé à son mari de ne pas se présenter aux élections présidentielles pour passer le reste de leur jour ensemble.

Le livre est plein d’informations et de désinformations.

Aux premières chapitre elle parle d’un coup d’état est planifiant et montant par Ali Sériati, le chef de la Sécurité de président déchu Ben Ali.
Elle raconte en détails et cite des noms en disant que depuis deux ans, il y a une préparation d’un Coup d’état contre son mari. Le grand joueur est un État étranger, elle ne l’a pas cité, mais il est clair que la France qui a l’intention de se débarrasser de son allié qui est devenu un tyran.   

Donc, un complot est bien planifié contre le président et il a réussi de le renverser. Il ajoute que le 14 janvier 2011, soi-disant, le jour de leur départ, des voitures distribuent l’argent aux pauvres dans les quartiers pauvres à Tunis pour manifester contre le régime de Ben Ali.  

«J’ai oublié à dire que ce livre est interdit en Tunisie, dés son sorti, le gouvernement tunisien a confisqué le livre, puis l’interdit !»

Leila Trabelsi nomme des personnes qui ont changé leurs convictions et sont devenues avec la Révolution contre Ben Ali. Celui-ci était en contact avec son Premier ministre pendant une semaine après son départ du pays.
Ben Ali avait l’intention de retourner en Tunisie, mais tous les hommes qui restent au pays l’ont suggéré qu’il est très dangereux de rentrer au pays !

Dans autre chapitre, Leila défend sa famille, en insistant qu’elle ne sait pas beaucoup de projets de ses frères et ses sœurs. Malgré le fait que tout le monde sache en Tunisie que ses frères sont devenus des multimillionnaires et milliardaires grâce à elle.
En effet, elle accuse son Majordome de mensonge et calomnie d’avoir écrit un livre contre elle et contre sa famille. Quant à elle, le majordome n’a jamais travaillé pour elle, mais il s’occupait d’autre métier au Carthage.

Lotfi ben Chrouda, soi-disant le son Majordome de Leila, a écrit un livre intitulé « Dans l’ombre de Ben Ali » dans lequel raconte ses séjournés avec Leila Trabelsi qui utilise la magie avec son mari et reçoit des magiciens et des sourciers de partout pour contrôler Ben Ali.

J’avoue qu’elle est tombée dans ce piège dans son livre, en racontant des rêves qui sont devenus réels. Bien qu’elle nie toute cette pratique de magie, on comprend avec son livre son niveau d’éducation et sa mentalité. On découvre entre les lignes son avidité au pouvoir et elle calcule chaque geste, le hasard n’existe pas avec elle.

D’autre sujet, elle parle qu’il y a d’information circule en Tunisie contre elle, en disant qu’il a un amant.

Lotfi, son Majordome, parle en détails de cette relation. Même Ben Ali a pris connaissance de cet épisode, mais il n’a rien fait !
Par contre, Leila nie toute cette histoire, en disant qu’elle aime son mari et sa famille. (Son amant était un membre de garde de corps de son mari, il vit en France depuis 2011)

D’autre sujet, celui de sa relation avec Souha Arafat, qui lui a traité comme une femme opportuniste, elle raconte qu’une fois Yasser Arafat a parlé devant elle et son mari Ben Ali qu’il a commis une grande erreur lorsqu’il s’est marié avec Souha ! De plus, Leila dit que Rymmonda, la mère de Souha, a fait tout pour que Yasser Arafat se marie avec sa fille.

Toutes ses insultes, parce que Souha accuse Leila de l’avoir chassée de la Tunisie et confisqué son passeport après un problème disposé entre les deux. C’était une histoire longue concernant une école construite à Tunis, selon un accord entre les deux, et les bénéfices seront partagés, mais le projet n’a pas continué à cause de problème entre les deux. (Des rumeurs que Leila a essayé de pousser Souha à se marier avec son frère).Alors Leila chasse Souha de la Tunisie en confisquant son passeport. 

De toute façon, à la fin du livre, Leila insiste qu’elle s’occupe de son mari et de son fils Mohamed âgé de 8 ans dans en exile en Arabie Saoudite.

En lisant ce livre, on comprend que les politiciens de monde arabe, ne s’intéressent qu’au pouvoir et au désir.

Leila Trabelsi est une petite histoire dans un monde gouverné par des hommes courent seulement derrière leur caprice et leur plaisir. Pauvre le peuple arabe.

M.A