mercredi 27 juillet 2016

La plaie du passé


Dans ce recueil de seize nouvelles réalistes et intimistes, Adam Mira nous invite à voir le monde contemporain à travers le regard d'un Palestinien ayant vécu dans un camp de réfugiés jusqu'à l'âge de quarante ans, puis ayant subitement immigré, lourdement lacéré des plaies du passé, au Québec. L'écriture dépouillée et directe de cet auteur, qui a appris des rudiments de français au cours de ses pérégrinations, nous fait entrer dans un univers mental et social étonnant, déroutant, à la fois tragique et presque comique. D'un récit à l'autre, on rencontre un homme ayant vu sa famille massacrée sous ses yeux... ou ayant vu le laitier d'un quartier d'Alger froidement abattu par la soldatesque juste parce qu'il commençait à bosser avant l'aube... ou côtoyant une mère atteinte de quasi-mutisme à cause des cruautés des camps et de la guerre. La souffrance aiguë, l'arrachement et le profond manque affectif sont omniprésents dans ces récits, à mi-chemin entre fiction et témoignage. Heureusement, la dimension poignante des drames évoqués dans ces récits est équilibrée par le ton tranquille et limpide du traitement. Le résultat est à la fois très authentique et d'une étrangeté presque décalée, le tout restant solidement installé dans l'ordinaire et le quotidien (même le quotidien bizarre des camps). En lisant ce recueil de nouvelles d'Adam Mira, on se dira sans doute, encore une fois, que le monde est si beau, que le monde est si cruel. Tel est le message fondamental de La plaie du passé. Adam Mira : Journaliste indépendant, reporter et blogueur. Il a effectué un certain nombre de grands reportages dans plusieurs pays arabes, africains, européens et américains. Il a vécu au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il habite depuis quelques années au nord de l'Amérique, à Montréal, où il occupe son temps entre lecture et écriture.
Pour obtenir le recueil, il est suffisant d'appuyer sur le lien ci-dessus, bonne lecture:

lundi 25 juillet 2016

Pourquoi et pour qui j'écris?


Adam Mira

Très souvent, quand j'ai écrit un article, billet ou d'autres genres journalistiques, je me disais :« pour qui j'écris et pourquoi j'écris!»
En réalité, au premier point, je pense que j'écris pour moi-même, parce que j'adore écrire, avec mes écritures je me dégage et je vide le cœur, donc c'est un acte de soulagement personnel.  
Au deuxième point: je crois que je dois informer les gens sur certains sujets, surtout qu'avec la nouvelle technologie l'ignorance se propage rapidement dans le monde, la génération de Facebook se concentre sur des sujets personnels, chansons, artistes, écrire des messages etc. ils n'ont pas le temps afin de chercher une information, bien qu'ils possèdent tous les moyens afin de les trouver, je me disais peut-être certains gens curieux veulent connaitre davantage sur un sujet.
En général, j'écris mes idées sans maquillage afin d'atteindre le but d'informer les gens et de les pousser à dire la vérité sans rien craindre.
   J’espère bien que vous vous amusez en lisant mon blogue.     A.M


jeudi 21 juillet 2016

Terroriste ou criminel?


Adam Mira

Celui qui tue et exécute des civiles est un terroriste, selon la description internationale, sans regarder son origine ou son identité. Le criminel, celui qui commet des actes odieux pour gagner sa vie ou pour exécuter les ordres du caïd, mais personne ne le traite comme terroriste.
La différence entre les deux, c'est-à-dire entre un criminel et terroriste : le premier fait ses actes pour l’argent, l’autre pour l’argent et le pouvoir aussi, mais il est plus intelligent du premier, car il se cache derrière une idiologie afin d’avoir une image de militant.   


Depuis l’attaque terroriste du 11 septembre, l’islam est devenu l’étiquette pour toutes les personnes qui commettent des actes violents, il est suffisant de prononcer le nom de cette personne afin de l’identifier comme terroriste, lorsque le criminel ne porte pas un nom comme Ahmed ou Mohamed, les médias sont très prudents avec l’utilisation de ce terme : TERRORISTE.  

La députée Jo Cox

Comme ce que s’est passé avec la députée britannique Jo Cox qui a été assassinée par Tommy Mair, un anglais qui ne portait pas un patronyme musulman! On ne voyait pas sa photo, les médias n’utilisaient jamais le mot magique terroriste contre lui, mais au contraire, il le décrit comme un homme solitaire ni moins ni plus!
Par contre, si l’auteur avait porté un nom musulman, les médias l’auraient traité rapidement comme un terroriste!
Regardons l’acte criminel d’Orlando qui a été commis par Omar Mateen, tout le monde a suivi les médias et les nouvelles amères d’une personne qui a exécuté des dizaines des gens innocents.

Omar Mateen

Omar Mateen a pris le titre de terroriste tout de suite bien que nous prenions après qu’il était homosexuel et qui menait deux vies : comme un homme marié et une autre comme un gay, il est sans doute malade pour faire cet acte odieux, mais il souffrait sans doute de l’inacceptation de sa situation, selon les statiques canadiennes au Québec, il y a trois tentatives de suicide quotidiennement parmi les gays! Lui, Mateen a commis son acte en ce cachant derrière la marque terroriste internationale DAECH pour être reconnu comme un djihadistes, bien qu’il soit un malade qui cherche à avoir un statut d’un héros.   
Il est inutile de convaincre les gens que l’islam n’a pas une religion violente et agressive, les médias diffusent un stéréotype qui appuient cette idée, bien que les autres religions monothéistes : le judaïsme et le christianisme partagent les mêmes mœurs et valeurs avec l’Islam à propos les gays et les femmes et bien d’autres vertus, mais l’islam qui est sur la loupe depuis deux décennies.

Pour finir, les Juifs ont subi pendant presque deux siècles la discrimination occidentale qui  a fini par le génocide de la Seconde Guerre mondiale, alors on attendra un nouveau génocide européen afin de dire que l’islam et les musulmans sont innocents.    A.M   

samedi 16 juillet 2016

Edgar Morin : " Éduquer à la paix pour résister à l’esprit de guerre "

Je viens de lire cet article dans le journal français le Monde, et je trouve qu'il est très intéressant pour que tout le monde ait une nouvelle idée sur ce que se passe dans notre monde.                                                                                      Adam Mira                                                                                                                      


Par Edgar Morin, sociologue et philosophe

La première déclaration de l’Unesco à sa fondation avait indiqué que la guerre se trouve d’abord dans l’esprit, et l’Unesco a voulu promouvoir une éducation pour la paix. Mais en fait, il ne peut être que banal d’enseigner que paix vaut mieux que guerre, ce qui est évident dans les temps paisibles. Le problème se pose quand l’esprit de guerre submerge les mentalités. Eduquer à la paix signifie donc lutter pourrésister à l’esprit de guerre.
Cela dit, en temps même de paix peut se développer une forme extrême de l’esprit de guerre, qui est le fanatisme. Celui-ci porte en lui la certitude de vérité absolue, la conviction d’agir pour la plus juste cause et la volonté de détruire comme ennemis ceux qui s’opposent à lui ainsi que ceux qui font partie d’une communauté jugée perverse ou néfaste, voire les incrédules (réputés impies).
Une structure mentale commune
Nous avons pu constater dans l’histoire des sociétés humaines de multiples irruptions et manifestations de fanatisme religieux, nationaliste, idéologique. Ma propre vie a pu faire l’expérience des fanatismes nazis et des fanatismes staliniens. Nous pouvons nous souvenir des fanatismes maoïstes et de ceux des petits groupes qui, dans nos pays européens, en pleine paix, ont perpétré des attentats visant non seulement des personnes jugées responsables des maux de la société, mais aussi indistinctement des civils : fraction armée rouge de la « bande à Baader » en Allemagne, brigades noires et brigades rouges en Italie, indépendantistes basques en Espagne.
Le mot de « terrorisme » est à chaque fois employé pour dénoncer ces agissements tueurs, mais il ne témoigne que de notre terreur et nullement de ce qui meut les auteurs d’attentats. Et surtout, si diverses soient les causes auxquelles se vouent les fanatiques, le fanatisme a partout et toujours une structure mentale commune.
C’est pourquoi je préconise depuis vingt ans d’introduire dans nos écoles, dès la fin du primaire et dans le secondaire, l’enseignement de ce qu’est la connaissance, c’est-à-dire aussi l’enseignement de ce qui provoque ses erreurs, ses illusions, ses perversions.
Car la possibilité d’erreur et d’illusion est dans la nature même de la connaissance. La connaissance première, qui est perceptive, est toujours une traduction en code binaire dans nos réseaux nerveux des stimuli sur nos terminaux sensoriels, puis une reconstruction cérébrale. Les mots sont des traductions en langage, les idées sont des reconstructions en systèmes.

Réductionnisme, manichéisme, réification

Or, comment devient-on fanatique, c’est-à-dire enfermé dans un système clos et illusoire de perceptions et d’idées sur le monde extérieur et sur soi-même ? Nul ne naît fanatique. Il peut le devenirprogressivement s’il s’enferme dans des modes pervers ou illusoires de connaissance. Il en est trois qui sont indispensables à la formation de tout fanatisme : le réductionnisme, le manichéisme, la réification. Et l’enseignement devrait agir sans relâche pour les énoncer, les dénoncer et les déraciner. Car déraciner est préventif alors que déradicaliser vient trop tard, lorsque le fanatisme est consolidé.
La réduction est cette propension de l’esprit à croire connaître un tout à partir de la connaissance d’une partie. Ainsi, dans les relations humaines superficielles, on croit connaître une personne à son apparence, à quelques informations, ou à un trait de caractère qu’elle a manifesté en notre présence. Là où entre en jeu la crainte ou l’antipathie, on réduit cette personne au pire d’elle-même, ou, au contraire, là où entrent en jeu sympathie ou amour, on la réduit au meilleur d’elle-même. Or, la réduction de ce qui est nôtre en son meilleur et ce qui est l’autre en son pire est un trait typique de l’esprit de guerre et il conduit au fanatisme.
La réduction est ainsi un chemin commun à l’esprit de guerre et surtout à son développement en temps de paix, qui est le fanatisme.
UN IDÉAL DECONSOMMATION, DE SUPERMARCHÉS, DE GAINS, DE PRODUCTIVITÉ, DE PIB NE PEUT SATISFAIRELES ASPIRATIONS LES PLUS PROFONDES DE L’ÊTRE HUMAIN QUI SONT DE SE RÉALISERCOMME PERSONNE AU SEIN D’UNE COMMUNAUTÉ SOLIDAIRE
Le manichéisme se propage et se développe dans le sillage du réductionnisme. Il n’y a plus que la lutte du Bien absolu contre le Mal absolu. Il pousse à l’absolutisme la vision unilatérale du réductionnisme, il devient vision du monde dans laquelle le manichéisme aveugle cherche à frapper par tous les moyens les suppôts du mal, ce qui, du reste, favorise le manichéisme de l’ennemi. Il faut donc pour l’ennemi que notre société soit la pire, et que ses ressortissants soient les pires, pour qu’il soit justifié dans son désir de meurtre et de destruction. Il advient alors que, menacés, nous considérons comme le pire de l’humanité l’ennemi qui nous attaque, et nous entrons nous-mêmes plus ou moins profondément dans le manichéisme.
Il faut encore un autre ingrédient, que sécrète l’esprit humain, pour arriver au fanatisme. Celui-ci peut être nommé réification : les esprits d’une communauté sécrètent des idéologies ou visions du monde, comme elles sécrètent des dieux, qui alors prennent une réalité formidable et supérieure. L’idéologie ou la croyance religieuse, en masquant le réel, devient pour l’esprit fanatique le vrai réel. Le mythe, le dieu, bien que sécrétés par des esprits humains deviennent tout-puissants sur ces esprits et leur ordonnent soumission, sacrifice, meurtre.
Tout cela s’est sans cesse manifesté et n’est pas une originalité propre à l’islam. Il a trouvé depuis quelques décennies, avec le dépérissement des fanatismes révolutionnaires (eux-mêmes animés par une foi ardente dans un salut terrestre), un terreau de développement dans un monde arabo-islamique passé d’une antique grandeur à l’abaissement et à l’humiliation. Mais l’exemple de jeunes Français d’origine chrétienne passés à l’islamisme montre que le besoin peut se fixer sur une foi qui apporte la Vérité absolue.
« La connaissance de la connaissance »
Il nous semble aujourd’hui, plus que nécessaire, vital, d’intégrer dans notre enseignement dès le primaire et jusqu’à l’université, la « connaissance de la connaissance », qui permet de faire détecter aux âges adolescents, où l’esprit se forme, les perversions et risques d’illusion, et d’opposer à la réduction, au manichéisme, à la réification une connaissance capable de relier tous les aspects divers, voire antagonistes, d’une même réalité, de reconnaître les complexités au sein d’une même personne, d’une même société, d’une même civilisation. En bref, le talon d’Achille dans notre esprit est ce que nous croyons avoir le mieux développé et qui est, en fait, le plus sujet à l’aveuglement : la connaissance.
En réformant la connaissance, nous nous donnons les moyens de reconnaître les aveuglements auxquels conduit l’esprit de guerre et de prévenir en partie chez les adolescents les processus qui conduisent au fanatisme. A cela il faut ajouter, comme je l’ai indiqué (Les sept savoirs nécessaires à la connaissance), l’enseignement de la compréhension d’autrui et l’enseignement à affronter l’incertitude.
Tout n’est pas résolu pour autant : reste le besoin de foi, d’aventure, d’exaltation. Notre société n’apporte rien de cela, que nous trouvons seulement dans nos vies privées, dans nos amours, fraternités, communions temporaires. Un idéal de consommation, de supermarchés, de gains, de productivité, de PIB ne peut satisfaire les aspirations les plus profondes de l’être humain qui sont de se réaliser comme personne au sein d’une communauté solidaire.

Avoir foi en l’amour et la fraternité

D’autre part, nous sommes entrés dans des temps d’incertitude et de précarité, dus non seulement à la crise économique, mais à notre crise de civilisation et à la crise planétaire où l’humanité est menacée d’énormes périls. L’incertitude sécrète l’angoisse et alors l’esprit cherche la sécurité psychique, soit en se refermant sur son identité ethnique ou nationale, puisque le péril est censé venir de l’extérieur, soit sur une promesse de salut qu’apporte la foi religieuse.
C’est ici qu’un humanisme régénéré pourrait apporter la prise de conscience de la communauté de destin qui unit en fait tous les humains, le sentiment d’appartenance à notre patrie terrestre, le sentiment d’appartenance à l’aventure extraordinaire et incertaine de l’humanité, avec ses chances et ses périls.
C’est ici que l’on peut révéler ce que chacun porte en lui-même, mais occulté par la superficialité de notre civilisation présente : que l’on peut avoir foi en l’amour et en la fraternité, qui sont nos besoins profonds, que cette foi est exaltante, qu’elle permet d’affronter les incertitudes et refouler les angoisses.


mercredi 13 juillet 2016

Quand on perd une Patrie!


Adam Mira

Lorsqu'on débarque  dans un pays d'accueil, on se sent la liberté et la victoire d'avoir réussi d'atteindre ce sol éblouissant et prospère. Quelque temps après, les sentiments de joie disparaîtront au fur et à mesure, car comme des nouveaux arrivants on doit s'adapter aux nouvelles vertus, c'est bien normal, mais certaines provinces nous demandent à s'intégrer à leur rituel en perdant nos traditions et nos valeurs de nos pays d'origine. 


À ce moment-là, le conflit interne et le défi augmentent devant cette société soi-disant accueillante. Certaines filles pour se révolter contre le pays adoptif, elles portent le foulard, d'autres le Hijab, et celle qui est vraiment blessée, elle porte le Niqab, la majorité des femmes qui deviennent soi-disant religieuses ne savent rien sur l'Islam, mais leurs habits sont seulement pour protester contre la société qui montre hostile aux valeurs des nouveaux arrivants.


Il est clair que beaucoup de politiciens sont déconnectés de cette vérité, ils sont, de toute façon, déconnectés de leur vraie société.
Je pense qu'il est impossible qu'on bâtisse une société cohérente si l'un ou l'autre pose ses convictions, dans ce cas, la tension serait toujours au zénith, dans ce cas, il est mieux qu'on trouve une terre commune afin d'arriver à une entente pour créer une société homogène en respectant les uns les autres.


Beaucoup de citoyens pensent qu'ils sont à la deuxième zone, et ils ne participent vraiment pas à la création de leur société, il est très important que tout le monde reste à la même hauteur afin que nous soyons contents, et le discours dirigé contre une minorité  mènerait dans plusieurs cas à la violence. 
Malheureusement, les Partis politiques demandent aux nouveaux citoyens de s’intégrer à la société sans dire comment, bien que la société où on vive elle s’enferme jour après jour et elle ferme ses portes devant eux.
Il est nécessaire que les Partis politiques montrent leurs démarches dans leurs programmes aux médias, les processus qui doivent les nouveaux arrivants afin de s’adapter à la nouvelle société.

Je pense que l’effort doit vient de deux côtés sans obliger personne de dépersonnaliser comme les anciens colons eurent fait. Maintes personnes ont perdu leur pays d'origine afin de fonder une nouvelle vie dans un pays accueil, mais les résultas sont decevants. 

Le jour où nous allons commencer une vraie discussion, nous pourrons créer une société tolérante et  saine.                                                       A.M

lundi 11 juillet 2016

Valeurs françaises au Québec!


Adam Mira

Les leaders du Parti québécois(PQ) imitent les politiciens français dans leur façon de traiter les immigrants de croyance musulmane, et copient, puis collent chaque fois les processus français contre les musulmans sur le sol québécois, bien qu'il n'y ait aucune ressemblance entre les deux États(…). Car le Québec est un pays qui reçoit annuellement environ 45000 immigrants, c'est-à-dire il est une terre d’accueil contrairement à la France qui est un pays colonial et elle reçoit des demandes d'asile politique, économique et humain, mais malgré la différence entre les deux, les politiciens québécois insistent d'amener les valeurs de discriminations françaises sur notre sol québécois.  
La semaine dernière, un leader du Parti québécois a félicité aux musulmans québécois une belle fin du ramadan et une belle fête de l’Eid el-Fitr, un geste amical envers une communauté qui souffrait chaque fois où il y avait des actes terroristes dans le monde. Un autre politicien du même Parti politique a blâmé son collègue d’avoir annoncé sur sa page de médias sociaux cette félicitation, bien qu’il ait félicité les Québécois pendant les fêtes de Pâques et du Noel. Il a justifié son geste en disant que les deux fêtes sont des congés fériés.


L’ironie dans sa justification, les deux fêtes félicitées sont religieuses, si l’on parle d’un État laïc, alors comment pourra-t-on justifier que les plus longs jours fériés soient religieux, comment prêche-t-on la laïcité bien qu’on vive dans société catholique dissimulant sa croyance ou sa haine à la religion à cause d’un fait.  Et la question qui se pose : pourquoi on ne voit pas les mêmes convictions et le même discours au Canada anglais?
La France a  tourné son dos au Québec pendant la guerre entre les Français et les Anglais il y a deux siècles et elle continue à tourner son dos aux Québécois dans leur projet d’être indépendant, alors pour quelle raison certains politiciens continuent-ils à imiter la France : la réponse, quand à moi, qu’ils ne possèdent pas un programme clair pour les biens du Québec.                                                                                M.A


dimanche 3 juillet 2016

Pour tout savoir sur la communauté arabe au Canada


Adam Mira

Les Canadiens d'origine arabe forment un des plus grands groupes ethniques non européens au Canada. En 2001, près de 350 000 personnes d’origine arabe, soit 1,2 % de la population canadienne totale, vivaient au Canada.
Le nombre de personnes d’origine arabe au Canada augmente beaucoup plus rapidement que l’ensemble de la population. Entre 1996 et 2001, par exemple, le nombre de gens qui ont dit être d’origine arabe s’est accru de 27 %, alors que la population dans son ensemble n’a augmenté que de 4 %.
Les Libanais sont le plus grand groupe de Canadiens d’origine arabe. En 2001, 41 % des personnes ayant des racines arabes ont dit être Libanaises, alors que 12 % étaient Égyptiennes, 6 % étaient Syriennes, 6 % étaient Marocaines, 6 % étaient Iraquiennes, 4 % étaient Algériennes et un autre 4 % étaient Palestiniennes.



·       *  Répartition de la communauté dans les provinces du Canada:
La vaste majorité de la population canadienne d’origine arabe vit soit en Ontario ou au Québec. En 2001, l’Ontario était le foyer de 43 % de toute la communauté arabe au Canada, tandis qu’un autre 39 % vivait au Québec. Par ailleurs, 8 % vivait en Alberta, 4 % en Colombie-Britannique et 3 % en Nouvelle-Ecosse. Cette année?là, près de 150 000 personnes d’origine arabe vivaient en Ontario et 136 000 au Québec, tandis que 28 000 habitaient en Alberta, 15 000 avaient fait de la Colombie-Britannique leur foyer et 9 400 habitaient en Nouvelle-Ecosse.
C’est au Québec que se trouve la plus forte proportion de Canadiens d’origine arabe par rapport à la population provinciale. En 2001, près de 2 % de la population du Québec a dit être d’origine arabe, comparativement à environ 1 % en Ontario, en Nouvelle-Ecosse et en Alberta. Dans les autres provinces et dans les territoires, les personnes d’origine arabe formaient moins de la moitié de 1 % de la population totale.
Plus de la moitié de tous les Canadiens d’origine arabe vivent soit à Montréal ou à Toronto; en fait, la plus grande communauté arabe au Canada vit à Montréal. En 2001, près de 125 000 personnes d’origine arabe, c’est?à-dire 36 % de la population arabe totale au Canada, vivaient à Montréal, tandis qu’un autre 72 000, soit 21 % du total, vivaient à Toronto. Cette année?là, les personnes d’origine arabe représentaient 4 % de la population de Montréal et 4 % aussi de la population d’Ottawa. Par ailleurs, les personnes d’origine arabe formaient 2 % de la population de Toronto et de Halifax, et 1 % de la population de Calgary et d’Edmonton.


·        * Une communauté jeune:
La communauté arabe au Canada est relativement jeune. En 2001, 29 % de ceux qui se sont dit d’origine arabe étaient des enfants de moins de 15 ans, comparativement à 19 % dans l’ensemble de la population. D’autre part, 16 % étaient de jeunes adultes âgés de 15 à 24 ans, par comparaison à 13 % dans l’ensemble de la population. De même, 34 % des membres de la communauté arabe, contre 31 % des membres de l’ensemble de la population, étaient dans la force de l’âge, entre 25 et 44 ans.
En revanche, il y avait proportionnellement moins d’aînés ou de personnes qui approchent l’âge de la retraite chez les Canadiens d’origine arabe que dans l’ensemble de la population. En 2005, les gens de 65 ans et plus ne représentaient que 5 % de ceux qui se sont dit d’origine arabe, mais 12 % de tous les Canadiens. De même, 16 % des personnes qui ont fait état d’une ascendance arabe avaient entre 45 et 64 ans, contre 24 % dans l’ensemble de la population.


·        * Religions dans la communauté arabe:
Les Canadiens d’origine arabe sont également divisés entre ceux qui se disent musulmans et ceux qui disent appartenir à un groupe religieux chrétien. En 2001, 44 % des Canadiens d’origine arabe se sont dit musulmans, tandis que 44 % appartenaient à un groupe confessionnel chrétien. Cette année-là, 28 % ont dit qu’ils étaient catholiques, 11 % appartenaient à une secte chrétienne orthodoxe et 5 % à une des principales dénominations protestantes. Relativement peu de Canadiens d’origine arabe n’ont pas d’appartenance religieuse. En 2001, 6 % seulement ont dit ne pas avoir d’appartenance religieuse, comparativement à 17 % pour l’ensemble de la population.

·        * Emploi:
Les Canadiens d’origine arabe sont en général moins susceptibles d’avoir un emploi que les adultes dans le reste de la population. En 2001, 56 % des personnes d’origine arabe âgées de 15 ans et plus avaient un emploi, comparativement à 62 % de tous les Canadiens adultes.
Comme c'est le cas dans l'ensemble de la population, les Arabes de sexe masculin sont proportionnellement un peu plus nombreux que leurs homologues de sexe féminin à avoir un emploi en dehors de la maison. En 2001, 65 % des hommes d'origine arabe âgés de 15 ans et plus appartenaient à la population active rémunérée, contre 46 % des femmes adultes d'origine arabe. En fait, les hommes d'origine arabe sont presque aussi susceptibles d'avoir un emploi que les hommes de l'ensemble de la population, alors que les femmes d'origine arabe sont beaucoup moins nombreuses en proportion à avoir un emploi que leurs homologues dans l'ensemble de la population.

·       *  Chômage:
Les membres de la population active d’origine arabe sont beaucoup plus susceptibles d’être en chômage que les membres de la population active dans la population dans son ensemble. En 2001, 12,3 % des personnes d’origine arabe qui faisaient partie de la population active étaient en chômage, comparativement à 7,4 % de leurs homologues dans l’ensemble de la population.
 Comme dans l’ensemble de la population, les jeunes d’origine arabe sont plus susceptibles d’être en chômage que les adultes. En 2001, 17 % des membres de la population active d’origine arabe de sexe masculin âgés de 15 à 24 ans étaient en chômage, comparativement à 14 % de tous les Canadiens de sexe masculin dans cette catégorie. Par ailleurs, 15 % des jeunes femmes d’origine arabe membres de la population active étaient en chômage, contre 13 % de leurs homologues dans la population en général.

·      *   Une communauté instruite:
Les Canadiens d’origine arabe sont deux fois plus susceptibles d’être titulaires d’un diplôme universitaire que les autres Canadiens. En 2001, 30 % des Canadiens d’origine arabe âgés de 15 ans et plus détenaient soit un baccalauréat ou un diplôme d’études supérieures, comparativement à 15 % pour l’ensemble de la population adulte. Les Canadiens adultes d’origine arabe sont aussi deux fois plus susceptibles que leurs homologues dans l’ensemble de la population d’avoir un diplôme d’études supérieures. En 2001, 10 % des Arabo-canadiens détenaient soit une maîtrise ou un doctorat, contre 5 % de tous les Canadiens adultes.
Comme c’est le cas dans l’ensemble de la population, les hommes d’origine arabe sont un peu plus instruits que les femmes. En 2001, 34 % des hommes d’origine arabe avaient un diplôme universitaire, comparativement à 25 % de leurs homologues féminines. Les hommes et les femmes d’origine arabe titulaires d’un diplôme étaient cependant beaucoup plus nombreux en proportion que leurs homologues dans l’ensemble de la population.
La proportion des jeunes d’origine arabe qui fréquentent l’école est aussi beaucoup plus élevée que la proportion des autres jeunes Canadiens. En 2001, 74 % des jeunes d’origine arabe âgés de 15 à 24 ans étaient inscrits à temps plein à un programme de formation, comparativement à 57 % de tous les Canadiens de ce groupe d’âge.
A la différence de leurs homologues dans l’ensemble de la population, les jeunes hommes d’origine arabe sont plus susceptibles de fréquenter un établissement d’enseignement que les jeunes femmes. En 2001, 75 % des hommes d’origine arabe âgés de 15 à 24 ans étaient inscrits à temps plein à un programme de formation, alors que c’était le cas de 73 % de leurs homologues de sexe féminin. Dans l’ensemble de la population, les jeunes femmes qui fréquentent un établissement d’enseignement sont proportionnellement plus nombreuses que les jeunes hommes.

*  Revenus:
Le revenu des Canadiens d’origine arabe est en général inférieur à la moyenne nationale. En 2000, le revenu moyen total des Canadiens d’origine arabe a été de 26 500 $, ce qui représente plus de 3 000 $ de moins que le revenu moyen total de tous les Canadiens.
 Comme c’est le cas dans l’ensemble de la population, le revenu des femmes d’origine arabe est inférieur à celui de leurs homologues de sexe masculin. En 2000, le revenu moyen des femmes adultes d’origine arabe âgées de 15 ans et plus était tout juste supérieur à 19 000 $, c’est-à-dire qu’il était inférieur de plus de 13 000 $ au revenu moyen des hommes d’origine arabe. En fait, l’écart entre les revenus des femmes et des hommes d’origine arabe est un plus grand que dans l’ensemble de la population. Cette année-là, le revenu des femmes d’origine arabe équivalait à 60 % seulement du revenu de leurs homologues de sexe masculin, alors que la proportion était de 62 % dans l’ensemble de la population.


·        Sentiment d’appartenance au Canada:
Selon l’Enquête sur la diversité ethnique, une forte majorité de Canadiens d’origine arabe éprouvent un profond sentiment d’appartenance au Canada. En 2002, 88 % des personnes qui ont déclaré être d’origine arabe ont dit éprouver un profond sentiment d’appartenance au Canada, tandis qu’une plus faible proportion, soit 52 %, ont dit éprouver un profond sentiment d’appartenance à leur groupe ethnique ou culturel.
Les Canadiens d’origine arabe participent par ailleurs activement à la société canadienne. Par exemple, 69 % de ceux qui ont le droit de vote ont affirmé avoir voté lors des élections fédérales de 2000, et 71 % ont dit avoir voté à la dernière élection provinciale. De même, en 2002, 39 % des personnes d’origine arabe ont dit avoir participé à un regroupement, comme une équipe sportive ou une association communautaire, au cours des 12 mois ayant précédé l’enquête.
Par ailleurs, cependant, un Canadien d’origine arabe sur cinq a fait l’objet de discrimination. En 2002, 26 % des Canadiens d’origine arabe ont dit avoir fait l’objet de discrimination ou de traitements injustes fondés sur leur ethnicité, leur race, leur religion, leur langue ou leur accent au cours des cinq dernières années ou depuis qu’ils sont arrivés au Canada. La plupart (53 %) de ceux qui ont été victimes de discrimination ont déclaré que c’était probablement attribuable à leur race ou à la couleur de leur peau, et 54 % ont affirmé que cette discrimination avait eu lieu au travail, lors d’une demande de promotion ou au cours d’une entrevue pour un emploi.

          
Sources : Statistique Canada

www.statcan.gc.ca

vendredi 1 juillet 2016

L'échec occidental


Adam Mira

J'ai fini mon dernier article avec la question: pour quelle raison la démocratie a-t-elle échoué en Afghanistan et en Irak?  
Pour répondre à cette question, on doit comprendre la situation de ce deux pays qui n’ont jamais vécu dans leurs histoires contemporaines sous un régime démocrate, la règle politique dans les deux pays : celui qui est le plus fort, il accède au pouvoir, or dans un régime démocrate, il y a certaines valeurs et des règle à respecter!
                                                                                                      
Dans cette voix, il est impossible d’imposer la démocratie par force au peuple qui n’accepte pas l’autre, dans cette société, n’a aucun citoyen acceptant de discuter une idée ou approche avec un autre, il  y a : pour ou contre, si quelqu’un désaccorde avec d’autre, il sera son ennemi, en plus, la discrimination entre ce peuple-là est emmenasse, entre un village et autre, entre une ville et autre, avec un étranger ce sera normal de le traiter avec mépris. 
On voit aussi la discrimination entre : race, ethnique, couleur, religion. En conséquence, il  est impossible d’enlever toutes ces traditions par un décret ou par une loi.   

L’Europe et l’Amérique ont vécu pendant longues années entre la guerre et les conflits afin d’arriver à un niveau de liberté acceptable par apport aux autres pays. Après quoi, ils ont lutté des années afin de créer une société démocrate et libre, plus de deux siècles de lutte pour la liberté afin d’arriver au nouveau qu’on voit aujourd’hui, alors comment un pays qui n’a jamais vécu ce genre de liberté acceptera de jour au lendemain d’être libre, le pire que ce peuple de ce deux pays doive accepter les opinions des autres. En Irak, pendant 14 siècles, Bagdad a été gouvernée par les musulmans sunnite, après la chute du régime baathiste en 2003, les chiites qui la gouverne, c’est une guerre sans fin jusqu’à ce que les sunnites retourne au pouvoir! Peut-être dirait-il après des décennies de guerre, les frères ennemis  réconcilient et comprennent que le partage de pouvoir est le meilleur moyen afin de créer un État, ce jour là, ce serait Bagdad la ville la plus tolérante au monde.


Imposer des valeurs à un peuple ce sera un échec à 100%, parce que la majorité n’accepte pas de suivre un envahisseur, et  pour cette raison, chaque fois l’Occident essayait d’imposer un personnage ou ses valeurs sur un peuple, il échouait, et pour cette raison, la majorité des habitants du monde arabe pense que les islamistes extrémistes travaillent pour l’Occident, et mon prochain article parlera de cette approche.                                                A.M