Lors de la semaine autochtone de
l’Université de Montréal (MITIG), des activités ont été organisées dans un
environnement entouré par la nature, devant le pavillon Claire McNicoll et sous
une tente. Parmi ces activités, un atelier de recherche a été organisé où trois
chercheurs de différents statuts ont donné des présentations sur les Indiens.
Par: Adam Mira
Johanne Nouchi, une doctorante, a donné une
courte conférence intitulée : Représentations sociales des peuples
autochtones au sein d’un échantillon de jeunes adultes non autochtones au
Québec.
Après une présentation rapide de l’histoire
des Autochtones depuis le 17ème et le 18ème siècle au
Canada, la chercheure explique la relation entre les colonisateurs et les
colonisés et ce que ces derniers ont vécu et subi à travers ce rapport entre « dominant »
et « dominé ». Il a fallu attendre jusqu’en 2008 pour que le premier
ministre Stephan Harper s’excuse en ce qui concerne la cause qui a déclenché la
crise Moka qui a eu lieu pendant les années 70. Après lui, le premier ministre
actuel Justin Trudeau a demandé pardon aux Autochtones d’avoir vécu un passé
douloureux à cause de l’homme blanc.
Johanne Nouchi a utilisé une méthodologie particulière
dans sa recherche afin de connaitre les réponses des jeunes adultes non
autochtones au Québec en particulier en ce qui concerne l’image des
autochtones. Son questionnaire comportait cinq questions et des réponses à
choix multiples.
Elle évoque aussi dans sa recherche la
réconciliation et la culture autochtone qui sont, selon elle, un tabou. Elle
ajoute que : « les Québécois pensent que leur colonisation
est beaucoup mieux que celle des britanniques. »
La position de la chercheure a incité son auditoire
à poser des questions et à mettre en doute certaines affirmations comme «
tout le monde attend la question sur la réconciliation ». D’autres questions
lui ont été posées sur la signification des excuses de Harper et de Trudeau. D’ailleurs,
elle a répondu en souriant qu’elle ne savait pas vraiment que signifiait la demande
de pardon des deux Premiers ministres.
Le deuxième intervenant, Jean-Christophe
Ouellet est un archéologue professionnel qui travaille avec les Autochtones
depuis vingt ans. Selon lui, après plusieurs rencontres, la confiance a été
établie entre les archéologues et les autochtones vivant sur la rive de la
rivière Romaine.
Ouellet parle d’un sujet important, selon
lui, les autochtones archéologues sont très rares et il n’y a qu’un seul
autochtone qui étudie au niveau supérieur l’archéologie. Il pense que, avec le
temps, les autochtones s’intéresseront de mieux en mieux à l’archéologie pour
comprendre davantage leur histoire et leurs origines.
Pour finir, malgré sa courte durée, l’atelier
était vraiment riche et a donné beaucoup d’informations sur les autochtones. J’étais
même déçu d’avoir vu un auditoire si peu nombreux pour un sujet aussi intéressant.
D’ailleurs, j’ai assisté à cet atelier de recherche, car j’ai l’intention
d’approfondir mes connaissances sur les Autochtones au Canada et ailleurs. Il
est à noter que j’ai vécu dans plusieurs pays où les indigènes ont vécu un
passé très malheureux et d’autres qui vivent jusqu’à ce jour l’injustice des colonisateurs,
ce qui explique mon vif intérêt pour le sujet. A.M