Le
martinais, Frantz Fanon, prêche la violence comme un seul chemin pour
s’émanciper, se délivrer, se libérer et se décoloniser. Dans la même voie, le
palestinien, Ghassan Kanafani, prétend la violence pour libérer son pays natal.
En sus du film basant sur une des nouvelles de Kanafani incarnant l’histoire et
passe un message clair, celui de la violence révolutionnaire comme une seule
voie à la liberté.
Par :
Adam Mira
La
nouvelle Retour à Haïfa de Kanafani, dès sa sortie en 1972 a fait
beaucoup de bruits dans le monde arabe, elle débouche sur un film et une série
de 25 épisodes portant le même titre afin d’immortaliser ce texte qui est
l’histoire de tous les palestiniens réfugiés rêvés le retour à leur patrie.
Chaque
rencontre entre colonisé et colonisateur est violent, agressive et accrocheuse,
car le premier veut éliminer le deuxième en dessein de fonder une nouvelle
nation, une nouvelle société et inventer un nouveau récit raconté par les
générations à venir.
En ce
sens, cette étude va répondre aux questions suivantes : la violence
est-elle la seule voie pour s’émanciper ? Le film est-il fidèle à la
nouvelle ? Fanon et Kanafani
sont-ils de la même école pour qu’ils prêchent la violence ?
En effet,
cette recherche essaie de répondre à ces trois interrogations afin d’éclaircir
et de mettre la lumière sur le cas qui amène certaines personnes à la violence,
certaines productions qui font éloge à la force.
Justification
Le choix
de ce sujet est très important, car Kanafani est un écrivain incontournable
dans la littérature palestinienne, voire la littérature arabe. Un personnage
qui a lutté par sa plume pour expliquer la situation des milliers de réfugiés
palestiniens rêvés de retourner à leur pays, il était leur porte-parole. Fanon
aussi est un psychiatre qui est devenu un militant pour la cause algérienne
(1954-1962), et celui-ci aussi utilise sa plume afin de défendre les colonisés
et condamne en même temps le colonisateur à travers ses écritures dont Les
damnés de la terre. En sus du film qui prend le même titre du roman de
Kanafani qui est en réalité une sorte de lutte aussi pour expliquer au monde la
situation palestinienne.
Certes, il
est recommandé de définir certains termes avant d’entamer cette
recherche :
La
violence : Selon Larousse « la violence est un
caractère de ce qui se manifeste, se produit ou produit ses effets avec une
force intense, brutale et souvent destructrice. Ou ensemble des actes caractérisés
par des abus de la force physique, des utilisations d'armes, des relations
d'une extrême agressivité. »
Incontestablement,
les colons ont inventé plusieurs termes afin de coloniser certains pays sous
prétexte de les civiliser, tels que : protectorat, mandat et colonisation
de peuplement. En général, dans les pays colonisés par ce dernier terme, ils ne
se libèrent que par la violence comme l’Algérie et l’Angola. Et aussi Palestine
faisant partie de ce genre de colonisation.
La
colonisation de peuplement : est un processus basé sur trois piliers : l’invasion
est une composition, une structure, une série de manœuvre et d’évènements sans
arrêts dont l’envahisseur est là pour rester, c'est-à-dire, le colon n’a pas
l’intention de repartir, au contraire son but est de se transcender, de
dépasser et de s’élever au-dessus de tous. L’occupant se sers de tous les
moyens pour réaliser son projet afin de rester, de décimer le colonisé,
d’exploiter ses richesses et d’inventer une nouvelle histoire, de créer des
mythes et d’effacer le passer en vue de le remplacer par de nouvelles anecdotes
et de nouvelles fables. Le colon cherche le moment fatidique afin de devenir le
nouveau maître, sa virulence se cache derrière un masque d’être quelqu’un qui
cherche la paix. (Zertal 2013)
Kanafani et sa nouvelle Retour
à Haïfa
Ghassan
Kanafani (1936-1972) est un écrivain qui a brandi sa plume comme une arme afin
de défendre sa cause, celle de son pays, la Palestine. Il a été assassiné par
le Mossad israélien pour ses écrits. Il était le porte-parole du mouvement
palestinien de tendance extrême gauche Le Front populaire de libération de
la Palestine (FPLP), cette mouvance ayant sa devise :
« La
violence révolutionnaire est le seul chemin pour libérer la Palestine. »
La
nouvelle Retour à Haïfa raconte l’histoire d’un couple palestinien (Saïd
et Safia) qui regagne son pays la Palestine colonisée après deux défaites de
1948 et de 1967. Le lendemain de cette dernière, c’est le moment pour le couple
de retourner à leur ville natale pour récupérer l’enfant oublié pendant sa
fuite précipitée vingt ans auparavant. À l’arrivée du couple à la maison
abandonnée, une famille juive l’occupe, elle a adopté aussi l’enfant oublié Khaldoun
qui a pris son nouveau patronyme Dov et qui sert dans l’armée israélienne.
La rencontre déchirante entre les parents et leur fils tourne très mal, par
conséquent, le père décide de prendre son sort en main par la violence.
Le film : Retour à Haïfa
Le
réalisateur irakien Kassem Hawal raconte l’histoire de l’exécution de ce film,
il dit :
« J’avais 50000 dollars comme un
budget reçu de FPLP, bien que le film ait besoin d’un budget
d’un million de dollars. Alors, j’ai demandé à une actrice célèbre allemande
Christina Shourn de faire partie de ce film en insistant qu’elle va travailler
sans salaire, elle a alors demandé de lire le scénario, après quoi, elle a
accepté le rôle. J’ai reçu 50000 dollars de plus comme un don par les
Amoureux de la Palestine et j’ai fais le film à l’aide des habitants de deux camps
libanais pour les réfugiés palestiniens : Nahr el-Bared et El-Bedaoui. 3000
réfugiés palestiniens ont participé au film pour exécuter la scène de fuite des
palestiniens de leur patrie en 1948, cependant, le gros problème était que nous
avions besoin des soldats libanais afin de porter l’uniforme de l’armée israélienne,
ils ont accepté après un long refus d’être déguisés en soldats hébreux. J’avais
besoin aussi des bateaux que je les ai reçus de la part des pêcheurs libanais
qui ont sacrifié une journée sans travail pour le film, et aussi le président
libanais Soleimane Frangié nous a autorisé de transformer le port de Tripoli
(au nord du Liban) pour se ressembler au port de Haïfa, finalement on a réussi
à faire le film avec des acteurs libanais et syriens, le film finalement est
sorti dans les salles en 1982. » (Bouder 2018)
Le film a eu un succès, il a été diffusé aussi à plusieurs reprises en
Europe en particulier en Angleterre et en France. Sans oublier son succès dans
les pays arabes et pour cette raison, la télévision syrienne a produit en 2004 une
série de 25 épisodes qui porte le titre de nouvelle Retour à Haïfa et
aussi fidèle au texte.
Fanon et Les
damnés de la terre
Frantz Fanon (1925-1961), est un psychiatre
martinais qui découvre la souffrance des colonisés algériens pendant son
travail à l’hôpital de Blida, 50 km à l’ouest d’Alger, durant la Révolution
algérienne (1954-1962). Il s’occupait des moudjahidines après leurs tortures,
il déserte son travail et en 1958 se rejoint en Tunisie au journal el- Moudjahid,
le porte-parole du Front de libération national, après quoi, en 1960, il se
fait dénommer comme ambassadeur du gouvernement provisoire algérien au Ghana, en
Afrique subsaharienne. Il échappe à plusieurs attentats préparés par les
français au Maroc et en Italie. Hélas, il atteint la leucémie, un cancer de
sang, quelques temps après, en 1961, il mort à Washington D.C et écrit son
souhait d’être enterré en Algérie. Fanon est né martinais, cependant, il est
mort algérien en changeant son vrai patronyme contre Ibrahim Omar Fanon. En
1965, son souhait a été exécuté par Chadli Bendjedid, sa dépouille sera
transférée et inhumée au cimetière des martyrs près de la frontière tuniso-algérienne.
Son
ouvrage Les damnés de la terre a été publié en 1961, un peu de temps
avant
sa mort, il a été préfacé par le
philosophe français Jean-Paul Sartre, une relation extravagante a été nouée
entre les deux hommes pendant une rencontre entre les deux hommes en Italie,
une retrouvaille qui a duré trois jours pendant laquelle Sartre était toute
ouïe, il écoutait Fanon. Et lorsque Sartre écrira la préface d’essai Les
damnés de la terre, il justifie la violence, en plus il ajoute sa vision
envers les colonisations. A la sortie de son ouvrage, il a été immédiatement
interdit, néanmoins, il s’est rapidement propagé parmi les révolutionnaires
dans le monde entier, il devient le manifeste pour celui qui veut analyser,
comprendre et lutter contre le colonialisme. Sa vision gauchiste attitre les
socialistes et les communistes dont Kanafani qui prêche la même idée.
Fanon
écrit : « … Les fameux échelons qui définissent une société organisée,
ne peut
triompher que si on jette dans la balance tous les moyens, y compris
bien sûr,
la violence. » (Fanon 1997, 46)
La violence est-elle la seule
voie pour s’émanciper ?
Pour
répondre à cette question, il est primordial d’analyser la colonisation de
peuplement, selon la définition ci-dessus, le colon veut être le nouveau maître
du pays, il a d’ailleurs planifié son plan de liquider et éradiquer le colonisé
afin de créer une nouvelle nation celle de nouveau maître. En conséquence, la
corrélation entre les deux se base sur être ou ne pas être, il faut qu’un
remplace l’autre, dans cette vision, la force est la seule voie à suivre.
Dans cet
angle Fanon écrit : « La décolonisation ne passe jamais inaperçue,
car elle
porte sur l’être, elle modifie fondamentalement l’être, elle transforme
des
spectateurs écrasés d’in-essentialité en acteurs privilégiés, saisis de
façons
quasi grandiose par le faisceau de l’histoire. Elle introduit dans l’être
un rythme
propre, apporté par les nouveaux hommes, un nouveau langage,
une
nouvelle humanité. La décolonisation est véritablement la création
d’hommes
nouveaux.» (Fanon 1997, 40)
En
revanche, selon Saïd, le protagoniste de la nouvelle Retour à Haïfa, il refuse
d’accorder à son fils cadet Khalid l’autorisation de se rejoindre aux fédayins,
pour lui, il a assez donné après la perte de son fils aîné Khaldoun (qui
est devenu Dov). Cependant, après avoir rencontré son fils, qui est un soldat
de l’armée israélienne, Saïd change d’avis et s’adresse à Dov:
« Vous
pouvez rester chez nous provisoirement ; mais seule une guerre pourra régler le
problème. » (Kanafani 1997, 126)
Pour Saïd,
la violence est la seule solution pour décoloniser le pays et retourner à sa
patrie, une phrase est suffisante pour montrer que Saïd ne croit plus à
une autre alternative pour la libération de son pays. Après leur sortie, Saïd
et sa femme Safia, de chez eux, de chez les nouveaux maîtres de leur
maison. Saïd avoue à Safia pendant leur retour à leur exil :
« Je souhaite que Khalid soit parti…pendant notre absence. » (Kanafani
1997, 126)
Cette
phrase résume la pensée de Saïd, une vision qui insiste sur le point que
la force, voire la violence est la seule solution pour que le pays soit libéré.
Il a perdu son fils aîné dans une situation tragique, cependant, il accepte
pour une deuxième fois de sacrifier son deuxième fils afin de sortir de sa
honte d’être un réfugié, voire un colonisé. D’ailleurs, un réfugié ne perd
rien, car il a déjà perdu sa dignité, sa patrie, son passé, son identité, ses
souvenirs en devenant réfugié, alors, il ne possède que sa vie pour la
sacrifier à l’autel de la liberté. C’est le cœur de la pensée de Kanafani,
celui qui insiste dans ses écritures sur l’utilité de la violence, voire la
force pour se décoloniser, et pour cette raison, il aurait été assassiné, car
le colonisateur possède un plan d’éliminer toute pensée corrélée à la libération
de colonisé. Pour Kanafani, être libre signifie un changement radical, un
nouveau-né voyant le jour pendant et après la décolonisation, car ce colonisé
se libère de sa honte et entreprend à construire à nouveau son identité avec
son passé qui aurait perdu.
Cet angle
de Kanafani est totalement une mise en abyme avec l’écriture de Fanon, car la
décolonisation est un acte lucide afin que le colonisé reprenne sa liberté, ce
geste crée un être nouveau et libre qui tient son sort entre ses mains. Fanon écrit
:
« La décolonisation ne passe jamais inaperçue, car
elle porte sur l’être, elle modifie fondamentalement l’être, elle transforme
des spectateurs écrasés d’in-essentialité en acteurs privilégiés, saisis de façons
quasi grandioses par le faisceau de l’histoire. Elle introduit dans l’être un
rythme propre, apporté par les nouveaux hommes, un nouveau langage, une
nouvelle humanité. La décolonisation est véritablement la création d’hommes
nouveaux. » (Fanon 2002, 40)
D’ailleurs,
la seule voie afin d’être émancipé et libre c’est la violence, et pour former
une société, un État, un pays, la violence est le seul chemin. Fanon continue :
« … Les
fameux échelons qui définissent une société organisée, ne peut triompher que si
on jette dans la balance tous les moyens, y compris bien sûr, la violence. »
(Fanon 2002, 46)
Puis, il ajoute :
« Le colonisé qui décide de réaliser ce
programme, de s’en faire le moteur, est préparé de tout temps à la violence,…,
il est clair pour lui que ce monde rétréci, semé d’interdictions, ne peut être
remis en question que par la violence absolue.» (Fanon 2002, 46)
Fanon et Kanafani sont-ils de
même école pour qu’ils prêchent la violence ?
Pour
répondre à cette question, il est important d’expliquer la situation
internationale après la Seconde Guerre mondiale où le monde est divisé en deux
à cause de la Guerre froide entre l’Est et l’Ouest, entre l’Union soviétique et
les États-Unis, entre le socialisme, voire le communisme et le capitalisme. En
effet, l’URSS soutien les pays colonisés dans leur voie de se libérer et pour
cette raison, les révolutionnaires ont reçu le soutien de Moscou avec son
idéologie basée sur le marxisme-léninisme.
D’ailleurs,
Saïd, le protagoniste de Retour à Haïfa, est la voie d’un courant
palestinien actif pendant les années 1960-70, cette génération d’extrême gauche
pense que la violence armée est le seul chemin afin de libérer la Palestine.
Des mouvements révolutionnaires palestiniens commencent leurs activités
militaires depuis 1956, c’est deux ans après le déclenchement de la Révolution
algérienne. Certes, les leaders palestiniens de cette époque dont Salah
Khalaf alias Abou Iyad qui insiste dans son livre Un palestinien
sans identité que la Révolution algérienne, qui a pris la violence comme seul
outil de libération, est un exemple à suivre. À cette date, la résistance
palestinienne débute et exécute des opérations militaires contre la
colonisation israélienne. En outre, Fanon est devenu un auteur incontournable
pour les gauchistes afin d’intégrer les rangs des fédayins palestiniens. Fanon écrit
:
« Faire sauter le monde colonial est désormais une
image d’action très claire, très compréhensible et pouvant être reprise par
chacun des individus constituant le peuple colonisé. Disloquer le monde
colonial ne signifie pas qu’après l’abolition des frontières on aménagera des
voies de passage entre les deux zones. Détruire le monde colonial c’est ni plus
ni moins abolir une zone, l’enfouir au plus profond du sol ou l’expulser du
territoire. » (Fanon 2002, 46)
Alors,
Fanon et Kanafani, tous deux, sont d’une même école avec un parcours différent.
Ils utilisent leur plume pour propager leurs idées et leurs pensées, ils ont
des écrivains engagés qui luttent pour une cause noble et humaine digne de
sacrifier leur vie, car dans ce chemin plein d’obstacles, les militants ont
besoin d’un guide, d’un manifeste qui les oriente vers la liberté. Kanafani et
Fanon arrivent à un point commun que la violence est la seule alternative pour
s’émanciper et ils restent fidèles à leurs idées jusqu’à leur mort, car pour
créer à nouveau la nouvelle identité (culturelle, langue et éthique) il fau
sacrifier, comme les algériens qui ont perdu plus d’un million personne pour
avoir leur liberté, c'est-à-dire, selon eux, le colon ne comprend que la langue
de la violence.
Le film est-il fidèle à la
nouvelle ?
En
général, les films qui racontent l’histoire d’un peuple en voie de libération
ou un roman qui représente une résistance restent fidèle au texte, et l’image aussi
demeure au service d’une cause. C’est exactement le film Retour à Haïfa
a fait, d’ailleurs, dès le titre, le film essaie d’être fidèle au texte et le
réalisateur Kassem Hawal dit :
« Il
est important de préserver le titre d’un roman célèbre, car il est déjà connu
par les lecteurs. » (Bouder 2018)
La
participation des vrais réfugiés palestiniens donne à la première scène de la
fuite de la Palestine une image authentique à la réalité. Malgré le budget
médiocre, avec la volonté de réalisateur et l’aide reçu des amoureux de la
Palestine, le film a réussi de passer le message voulu de Kanafani qu’il reste
toujours un espoir de retourner au pays, en particulier avec la dernière scène
où l’image s’arrête sur le visage de Khalid le fils cadet de Saïd
qui s’entraine avec les fédayins.
Conclusion
En somme,
Kanafani a perdu sa vie pour sa cause, comme beaucoup d’intellectuels
palestiniens qui ne savent même pas utiliser une arme, néanmoins leur force est
leur plume qui fait trembler le colonisateur qui a peur de tout ce qui enracine
l’histoire et la mémoire du colonisé. Fanon
aussi qui est le maître de la lutte contre les colonisés, avec son livre Les
damnés de la terre et son parcours au cœur des moudjahidines algériens est
devenu immortel.
Très souvent un mot est plus fort qu’une
arme, sa force de frappe ébranle les consciences. Cependant, la violence reste
pour beaucoup une voie absolue afin de réaliser leur rêve, de récupérer leur
identité et de préserver leur culture, et surtout de retourner à leur patrie.
En sus de la nouvelle technologie, le cinéma, l’image joue un rôle primordial
pour s’avérer et faire éloge aux révolutionnaires et leur acte contre la
colonisation. Le film Retour à Haïfa reste un kilométrage incontournable
dans l’histoire de la lutte palestinienne pour leur liberté.
La vie
continue pour certains, s’arrête pour d'autres, néanmoins, le rêve de retourner
à Haïfa reste immortel par la voie déclarée de Fanon et Kanafani ! A.M
Bibliographie
Livre
Fanon, Frantz. 2002. Les damnés de la terre. Paris : La
Découverte & Syros.
Kanafani, Ghassan. 1997. Retour à Haïfa et autres nouvelles,
Trad. Jocelyne &
Abdellatif Laâbi.
France, (Arles) : Édit. Sindbad.
Roy, Raoul. 1977. Marxisme : mépris des peuples colonisés ? Montréal
: Editions du
Franc-Canada.
Zertal, Idith. 2013. Les seigneurs de la terre : histoire de la
colonisation israélienne
des Territoires
occupés. Paris : Éditions du Seuil.
Site Web
Bouder, Ahmed. 2018. « Kassem
Hawal raconte au magazine el-Hadaf les coulisses de la production du film
Retour à Haïfa » En Ligne : https://ghassan.hadfnews.ps/post/52/ (Page consultée le 9 mars 2019)
Oussam, Mehdi. 2008. « La
diffusion du film Retour à Haïfa réalisé par l’irakien Kassem Hawal. » En
ligne : https://elaph.com/Web/Cinema/2008/4/324738.html#.XIJ0GDazHuo.email
(Page consultée le 9 mars 2019)