La rencontre
entre le colonisé et le colonisateur est très souvent violente et agressive,
car le colon a l’intention de le posséder de son territoire, de son passé, de
ses souvenir, voire de son pays. D’autant plus de le remplacer par une nouvelle
nation. Certes, tandis que le colonisé rêve qu’un jour pourra être libre et
retourna à sa vie avant l’arrivée de colonisé, celui-ci continue son projet
afin d’être le maître qui a la mainmise sur le territoire conquis. (Fanon 2009)
Par: Adam Mira
Après une
courte guerre contre l’Armée arabe, le 15 mai 1948, David Ben Gourion, futur
premier Premier ministre israélien, déclare la création d’Israël. Pendant que
les israéliens fêtent leur État et leur victoire, plus de 700 000
palestiniens déplorent leur catastrophe, La Nakba. (Pappe 2008)
À travers les
siècles, ce sont souvent les vainqueurs qui écrivent l’histoire. Certes, la
création de l’État d’Israël et de la perte palestinienne a donné lieu à deux récits
principalement : le récit des vaincus et celui de vainqueurs. Les vaincus
disent qu’ils ont quitté leur pays durant la guerre à cause des menaces, des
massacres et de violence commettent par les milices sionistes (futur l’armée
israélienne Tsahal). Les victorieux disent que les palestiniens sont partis
volontairement au profil des israéliens.
En effet, au
début des années quatre-vingt, à la suite de ce différend entre les deux camps
pendant des décennies sur la question de la guerre de 1948, des intellectuels
israéliens de différentes atmosphères : essayistes, professeurs et
historiens tels que : Tom Segev, Benny Morris, Simha Flapan, Avi Shlaïm et
Ilan Pappé décident d’écrire la vérité en détail sur ce conflit. Ils se
penchent sur les archives israéliennes durant de nombreuses années. Finalement,
ils concluent que le récit des vainqueurs doit être révisé. D’ailleurs, ils
publient leurs recherches dans des ouvrages qui sont traduits dans plusieurs
langues. (Pappe 2008)
Au vu de ce qui
est écrit ci-dessus, la problématique de cette recherche est :
Avant et après la création d’Israël,
les leaders israéliens mènent des procédures afin de conquérir la Palestine et
d’avoir la mainmise. Ils imposent des commandements touchant toutes la mode de
vie des palestiniens tels que : le travail, la circulation, l’éducation,
et ainsi de suite en but de les contrôler, portant, ces processus évoluent avec
l’alternance de différents gouvernements.
En basant sur
cette problématique, cette étude répondra à la question suivante :
Israël pratique-t-il le colonialisme
de peuplement ?
À partir de
cette question principale dérive des sous–questions, cependant, la recherche
reste fidèle à la problématique en faisant survole des sous questions.
Cette étude répondra au long de ce
travail à la question et ses dérives et approuvera la problématique. Les
réponses seront scientifiques et neutres pour que la recherche soit crédible,
néanmoins, il est primordial de définir certains thermes et aussi expliquer la
situation vécue des palestiniens avant la création d’Israël.
Quelques définitions
Trois termes utilisés dans cette
étude seront définis tels que : le nettoyage ethnique, les peuples
autochtones et le colonialisme de peuplement.
Le colonialisme de peuplement : est un processus basé sur trois piliers : l’invasion est
une composition, une structure, une
série de manœuvre et d’évènements sans arrêts dont l’envahisseur est là pour
rester, c'est-à-dire, le colon n’a pas l’intention de repartir, au contraire
son but est de se transcender, de dépasser et de s’élever au-dessus de tous. L’occupant
se sers de tous les moyens pour réaliser son projet afin de rester, de décimer
le colonisé, d’exploiter ses richesses et d’inventer une nouvelle histoire, de créer
des mythes et d’effacer le passer en vue de le remplacer par de nouvelles
anecdotes et de nouvelles fables. Le colon cherche le moment fatidique afin de
devenir le nouveau maître, sa virulence se cache derrière un masque d’être quelqu’un
qui cherche la paix.
Le nettoyage ethnique : Il y a
plusieurs définitions à ce terme, cependant, celle qui est adéquate avec les
chartes des Nations-unis est : le nettoyage ethnique est une expulsion par
la force qui vise à homogénéiser la population ethniquement mixte d’une région
ou d’un territoire particulier. Le dessein de cette expulsion est de pousser
l’évacuation de territoire en utilisant tous les moyens. (Pappe 2008)
Les autochtones : Les peuples autochtones sont les habitants dans une
contrée limité et pratiquent leur vie, leur culture et leur mode de vie avant
l’arrivée d’une population qui est différente. Ce dernier devient par la suite
le maître dominant qui finalement celui qui définit les peuples autochtones,
car sans lui ces derniers ne seront pas indigènes. (Nations Unies 2007)
Justification de choix
Le choix de ce sujet bien délicat est très important, car
depuis la création d’Israël en 1948, le Moyen-Orient vit une situation
houleuse : des vagues d’immigrations frappent les pays voisins de
Palestine, des guerres entre les États arabes et Israël, sans oublier les
accords de paix signés inachevés en 1993 entre les Palestiniens et les Israéliens
qui engendrent très souvent des conflits militaires, des accords achevés entre Israéliens
et deux pays voisins : l’Égypte en 1978 et la Jordanie en 1994. En plus, le
souhait historique de trois religions monothéistes de dominer ce territoire minuscule
trois fois saintes. Cependant, le nouveau conflit est pour avoir la mainmise
sur cette enclave géographique monte à 1948 et depuis le territoire vit entre
la paix et la guerre.
La genèse de la création d’État
d’Israël
Après le pogrom
en Russie à la fin de XIXe siècle, l’Angleterre reçoit des milliers de juifs, le
ministre des Affaires étrangères britanniques Arthur Balfour ne veut pas que son
pays soit le seul sol d’accueil des Juifs, ils cherchent une solution à long
terme. Il avoue à son ami Chaïm Weizmann, le futur premier président d’Israël,
qu’il a peur que le pogrom ne se répète. Alors, il propose : Uganda, puis
El-Arich en Égypte, ensuite l’Argentine, comme un territoire pour que les juifs
puissent vivre en paix. Cependant, chaque fois les propositions échouent à cause
de certains éléments disconviens, pour finalement arriver à proposer Palestine.
Par conséquence, le 17 novembre 1917, Balfour déclare au nom de Sa Majesté de
créer un voyer pour les juifs en Palestine, cette volonté britannique se croise
avec le rêve des fondateurs d’Israël d’avoir la terre sainte comme un refuge
pour les juifs. (Weizmann
1957)
En
effet, le 20 avril 1920, la Société des Nations accorde aux Britanniques un
mandat provisoire en Palestine, le but de protectorat est la suite de la Déclaration
Balfour, c'est-à-dire d’implanter un voyer pour les juifs en Palestine. L’article
2 de mandat explique le but de ce protectorat :
Le
mandataire est responsable de placer le pays dans les conditions politiques,
administratives et économiques propres à assurer l'établissement du foyer
national juif, comme prévu dans le préambule, ainsi que le développement
d'institutions autonomes, ainsi que la protection de la société civile. Et les
droits religieux de tous les habitants de la Palestine, sans distinction de
race ou de religion. (Lillian Goldman Law Library 2008)
La
déclaration, puis le mandat approuvé par la Société des Nations, ensuite par
les Nations Unies donne la légitimité aux juifs sionistes de fonder leur État
en Palestine, la reconnaissance à un État qui est en train de se construire sur
un sol donné par les Britanniques sans se rendre compte à l’opinion du peuple palestinien,
qui est logiquement le seul concerné dans ce sujet. (Rabkan 2017)
Le projet de la création d’Israël
Les fondateurs
d’Israël tels que : Theodor Herzl, Chaïm Weizmann et David ben Gourion sont
tous laïcs, ils ont préparé un projet d’avoir un État pour les juifs basés
sur quatre points : (Charbit
2007)
Un
projet territorial : après des
siècles d’absence, c’est le retour à la terre promise, le droit de tous
les juifs dans le monde de vivre en paix dans ce pays sans avoir peur de quoi
ce soit. Cela dit la volonté de rester dans le pays conquis Palestine, qui est
pour eux, un territoire légitime à conquérir avec la bénédiction de Jéhovah.
Un
projet national : unir tous les
juifs dans un seul pays en vue de créer une seule nation, État-nation, et être
le maître de leur destin, c’est-à-dire remplacer la société qui précède leur
arrivée par une autre.
Un
projet culturel : inventer une
nouvelle langue dérivée de l’ancien hébreu, bien que cette dernière langue
reste réservée à la Torah, en revanche, le nouvel hébreu est la langue
quotidienne des juifs d’Israël. Cela signifie de marginaliser, voire effacer la
culture de société précédente pour laisser place à la nouvelle.
Un
projet humanitaire : Israël est le seul refuge pour les juifs dispersés dans le monde,
la création d’un État est une solution à tout jamais pour que les juifs vivent
en paix. Dans ce cas, il faut se transcender afin d’être supérieur.
L’exécution de projet
Pour que ce projet soit réaliste, certains éléments
importants doivent exécuter : avoir la subvention pour amener les juifs en
Palestine, en vue que le décalage démographique entre les Palestiniens et les
juifs ne soit pas considérable, notamment en 1920, la communauté juive en
Palestine ne passe pas le seuil de 5 pour cent de peuple habitant. Pour cette
raison, en 1929, l’Agence juive pour la Palestine a été créée avec une autre l’Agence
de Fond qui s’occupe l’achat de terre en Palestine. À l’aide de mandataires, des milliers de
juifs s’installent en Palestine entre 1921 et 1948, ces vagues interminables d’immigrations
déclenchent une série de manifestations et de contestations des Palestiniens, néanmoins,
le protectorat anglais continue à exécuter son projet du mandat. D’autan plus,
les nouveaux arrivants en Palestine se concentrent dans des kibboutz, ils s’entrainent
sur les armes et étudient la langue hébreu. Il est important d’avoir une armée,
une milice bien construite pour les protéger, plusieurs milices émergent
pendant cette période telles que : Lehi, Irgoun, Haganah et Palmah qui
seront le noyau de future armée israélienne Tsahal. Malgré les contestations les
et les manifestations palestiniennes qui souvent devinent des confortations
meurtrières, le projet marche à la merveille jusqu’en 1948 où les britanniques
déclarent la fin de leur mandat et quitte le sol palestinien. (Pappe 2008)
Les Palestiniens
Le peuple
palestinien est majoritairement agriculture, environ 70 pour cent s’occupent de
leur terre, une d’autre partie vie dans le désert de Néguev, les bédoins, et
d’autre partie sont les citadins qui vivent dans les grandes villes. Les
palestiniens sont majoritairement aussi musulman vivant en harmonie avec les
chrétiens, les druzes et les juifs. Il pratique leur mode de vie comme
n’importe quel pays, leur langue officielle est l’arabe, il y a aussi une
grande diaspora se trouvant dans le nouveau monde, en particulier en Amérique
latine. Il possède leur coutume, leur culture, leur danse et leur mœurs et us.
La Palestine faisait partie des pays du Levant : la Syrie, la Jordanie et
le Liban jusqu’en 1916, où l’Accord de Sykes-Picot, une consonance entre la
Grande Bretagne et la France pour partager le Moyen-Orient dont le pays du
Levant. En effet, l’arrivée de mandataire, puis l’immigration massive de juifs
changent la donne et bouleversent la vie des palestiniens de différentes
confessions. (Khalidi 2003 ; Weinstock 2011)
La naissance d’Israël
Le 29 novembre 1947, quelques mois avant que les Anglais
ne quittent la Palestine, les Nations Unies promulgue le partage de Palestine
entre Juifs et Palestiniens, en dépit de cette déclaration vient à l’absence
des leaders palestiniens prisonniers ou en exil tels que : les Nashashibi
et les Husseini, le peuple palestinien refuse la résolution. Au départ de
mandataires, les milices juives bien organisées sont prêtes à protéger le
nouvel État qui dénombre environ 600 000 juifs (30 pour cent des habitants
de Palestine) dont 70 000 miliciens portent de différentes catégories d’armes.
(Saïd 1999)
Lorsque Ben
Gourion proclame la création d’Israël le 14 mai 1948, une armée arabe mal
organisée déclenche une guerre contre l’État qui vient de naître. Les milices
israéliennes gagnent rapidement la guerre, cependant, les massacres et les
dépilages contre les Palestiniens continuent jusqu’à l’automne de 1948 qui
accompagnent l’expulsion massive des Palestiniens. (Pappe 2008)
Massacre de Deir Yassin
Le 9 avril
1948, un peu de temps avant le départ des mandataires, 120 miliciens d’Irgoun assassinent 250 hommes, femmes
et enfants palestiniens au village Deir Yassin. Les femmes sont violées, puis
éventrées et les enfants aussi égorgés. Ils ont été tués en sang froid afin de
faire peur aux Palestiniens de quitter leur patrie. (Saïd 1999)
Le projet
d’exécution est prêt, David Ben Gourion donne l’ordre afin de le réaliser. Le
nettoyage ethnique de la Palestine commence, l’idée principale de chasser tous ou
la majorité des Palestiniens de leur terre pour que le nouvel État soit exclusivement
pour les juifs. (Pappe 2008)
En effet,
lorsque la guerre de 1948 déclenche entre l’Armée arabe et les milices juives,
les Palestiniens quittent massivement leurs villes, leurs villages et leur
terre. Tandis que les milices gagnent leur guerre contre les Arabes, elles
détruisent les villages palestiniens. Deux cents villages arabes se trouvent
sur le front ont été totalement détruits pour que les Palestiniens ne
retournent plus. (Pappe 2008)
En dépit de la fin de guerre, l’armée
israélienne continue d’attaquer les civiles, en 1953, une attaque par l’armée
contre un village dénommé Qibya en Cisjordanie (hors Israël à cette
époque) fait 70 victimes dont 60 femmes.
Le projet
israélien vient de réaliser, de chasser les Palestiniens et d’avoir la
majorité, bien qu’il reste environ 130 000 Palestiniens sur le sol palestinien
qui devient dorénavant Israël.
La loi du retour
Le premier
gouvernement formé en 1948 déclare la loi du retour. Un décret qui autorise aux
juifs qui se trouvent dans les quatre coins du monde d’avoir une place en
Israël et de devenir un citoyen à part entière. En revanche, le 11 décembre
1948, les Nations Unies adaptent la résolution 194 qui accorde le droit du retour
aux Palestiniens expulsés de retourne en Israël. Cependant, tous les
gouvernements israéliens jusqu’au jour refusent d’autoriser aux Palestiniens le
droit du retour, d’ailleurs, ils refusent toute responsabilité sur l’expulsion
des Palestiniens, ils proposent aux Nations Unies d’aider les réfugiés palestiniens
loin d’Israël, d’autant plus, ils refusent de discuter avec les palestiniens
pendant les Accords de paix la loi du retour pour les palestiniens expulsés. (Reinhart 2003)
L’extension coloniale
Israël aurait
le seul pays dans le monde qui ne possède pas des frontières fixes, car il est
toujours en état de guerre. En 1967, Israël attaque l’Égypte, la Jordanie, la
Syrie et le reste de Palestine historique (la Cisjordanie, la bande de Gaza et
Jérusalem), il gagne sa guerre et ajoute une superficie évoluent à des milliers
de kilomètres. Tout de suite, des colonies émergent en Cisjordanie, à Gaza et à
Jérusalem. Dans la même année, les Nations Unies adaptent les résolutions 242
et 338 qui demandent à Israël de se retirer du Territoire occupé, mais en vain.
(Al Husseini et Signoles 2011)
D’autant plus,
la Cisjordanie et Jérusalem comptent actuellement 150 colonies et plus de 400 000
colons, bien qu’il y ait des résolutions des Nations Unies qui interdisent les
israéliennes de s’installer dans le Territoire occupé (prétendant future État
palestinien). Cependant, la colonisation se poursuit sans faire attention aux résolutions
internationales ou aux accords signés avec les Palestiniens, et le gouvernement
israélien annexe décisivement Jérusalem-Est qui doit être selon les résolutions
onusiennes la future capitale de l’État palestinien. (Zertal et Eldar 2013)
La loi divine
Les différents
gouvernements israéliens justifient leur attitude d’annexer Jérusalem et de coloniser
la Cisjordanie en se basant sur les Ecritures bibliques. Certes, le Testament hébraïque raconte que
Jéhovah, le Dieu des juifs, accorde au prophète Abraham la terre Canaan :
Palestine. En plus, les juifs avaient des royaumes qui ont été détruits par les
Babyloniens en 586 avant notre ère, puis par les Romains en 70 de l’ère
commune. (Sand 2012) D’ailleurs, les israéliens parlent qu’ils sont retournés à
la Terre promise après 1878 ans d’absence et ils sont en train de
remplir la promesse divine de s’installer dans leur pays natal. (Attali 2002)
La raison sécuritaire
À l’aube de la création d’Israël, le
gouvernement implante trois gouvernements militaires pour s’occuper de peuple
palestinien, ce gouvernement composé de ministre de la Défense et de chef
d’Etat-major de l’armée, les trois gouvernements se trouvent Au sud, au centre
et au nord d’Israël, en autre, deux tribunaux militaires s’occupent des
palestiniens. Y compris un couvre-feu de 17h à 4h dans tous les villages
palestiniens, et l’interdiction de se déplacer sans avoir une autorisation de
la part de gouvernement militaire. D’autant plus la confisquions de leur terre
ou la destruction de leurs bâtiments, tous ces processus pour une raison
sécuritaire, cette situation à durer de 1948 à 1966. (Geries1969)
Alors un palestinien résume la
signification de la raison sécuritaire et qui récapitule aussi la situation des
palestiniens vivant en Israël :
« Ils prennent nos terres.
Pourquoi ? pour des raisons sécuritaires ! ils nous empêchent de travailler.
Pourquoi ? Pour des raisons sécuritaires ! Et quand nous leur
demandons, comment se fait-il que nos terres et nos emplois mettent en péril la
sécurité de l’État, on ne nous répond pas. Pourquoi ce silence ? Pour des
raisons de sécurité ! » (Geries1969)
La loi de « l'Etat-Nation
juif »
La Knesset,
l’Assemblée nationale israélienne, vote en 2018 une loi qui décrit Israël un
pays pour les Juifs et la langue officielle est l’hébreu, en revanche, la
langue arabe est une langue dotée d'un « statut spécial ». La loi
adoptée ne mentionne pas l’égalité entre les citoyens de l’État issus de
différentes minorités, en dépit de la controverse de cette loi et les
manifestations contre lui, le gouvernement l’adopte. (Gendron 2018)
Les juifs israéliens
sont les nouveaux maîtres de la Palestine, le peuple palestinien qui vit en
Israël est devenue une minorité qui subit la discrimination systémique et la
marginalisation dans tous les domaines : le travail, l’éducation, ect.
Bien qu’après 1966, les gouvernements militaires sont résolus et les
Palestiniens commencent à participer à la vie politique graduellement et votent
pour choisir leurs représentant à la Knesset, il reste toujours
beaucoup de choses à faire pour que les palestiniens deviennent des citoyens à
part entière. (Khalidi
2007) En revanche, la minorité druze, une confession chiite de l’islam, fait le
service national et beaucoup d’entre eux participe à l’appareil coercitif de
l’État israélien (les palestiniens musulmans et chrétiens refusent de faire le
service national), ils ont manifesté contre la loi qui divise la société
israélienne et met les minorités dans la deuxième zone, et ils deviennent des
citoyens de second rang. (Gendron 2018)
Les
Palestiniens luttent quotidiennement pour conserver leur langue arabe, leur
culture et leur tradition. Cependant, certains écrivains palestiniens morts
dans des situations mystérieuses, tels que : Ghssan Kanafani et Naji
el-Ali, le premier un romancier connu, il a été assassiné au Liban en 1972 et
mort immédiatement après l’explosion de sa voiture piégée. (Kanafani 1997) Le
deuxième, un caricaturiste célèbre, assassiné par balle à Londres en 1987. En revanche, les intellectuels palestiniens qui
restent en Israël, ils passent la plus parte de leur temps en prison, tel que :
Mahmoud Darwich, un poète connu, qui quitte Israël et vit et mort en exil. Il a
consacré sa vie pour la cause palestinienne. Dans un de ces poème, il fait
évoque la vie des autochtones et leurs situations vis à vis de l’homme blanc,
il fait aussi allusion à la vie des indigènes palestiniens. Son poème intitulé Le discours de l’indien
rouge devant l’homme blanc fait de lui un poète immortel. (Darwich 1998)
« Ainsi, nous sommes qui nous sommes dans le Mississippi. Et les
reliques d’hier nous échoient. Mais la couleur du ciel a changé et la mer à
l’Est a changé. O maître des Blancs, seigneur des chevaux, que requiers-tu de
ceux qui partent aux arbres de la nuit ? Elevée est notre âme et sacrés sont
les pâturages. Et les étoiles sont mots qui illuminent… Scrute-les, et tu liras
notre histoire entière : ici nous naquîmes entre feu et eau, et sous peu nous
renaîtrons dans les nuages au bord du littoral azuré. Ne meurtris pas davantage
l’herbe, elle possède une âme qui défend en nous l’âme de la terre. O seigneur
des chevaux, dresse ta monture qu’elle dise à l’âme de la nature son regret de
ce que tu fis à nos arbres. Arbre mon frère. Ils t’ont fait souffrir tout comme
moi. Ne demande pas miséricorde pour le bûcheron de ma mère et de la tienne. » (Darwich
1998)
Israël un colonialisme de peuplement
En basant sur
ce qui est écrit ci-dessus, l’étude conclue que l’État israélien remplit les trois
conditions du colonialisme de peuplement : l’invasion est une structure,
pas un événement, le colon est là pour rester et le but du colonialisme est de
se transcender. En effet, l’État hébreu continue les processus de colonisation pour
rester le dominant, le seul mettre en confisquant des terres et en détruisant
des villages comme la dernière tentative de détruire le village Khan Rouge de
bédouins palestiniens vivent au Néguev en 2018, en annexant des territoires
comme le Golan syrien ou Jérusalem, et en décrétant une loi pour qu’Israël soit
un État pour les Juifs. D’ailleurs, Israël est devenu le pays le plus puissant
au Moyen-Orient, avec une armée bien forte et possède de reconnaissance
internationale et soutien forte par les États-Unis.
Conclusion
En somme, la question qui se pose, le peuple palestinien est-il un
peuple autochtone ? Bien qu’Israël remplisse les conditions du
colonialisme de peuplement, il y a un grand débat sur cette question et il est
difficile à trancher que le peuple palestinien est un peuple autochtone, car il
y a des résolutions onusiennes afin de partager la Palestine entre deux
nations, d’autant plus, après la Seconde guerre Mondiale et la découverte
d’Holocauste, il y a une volonté occidentale d’avoir un État pour les juifs et
la détermination de régler la question juive une fois pour toute. D’ailleurs
certains intellectuels tel qu’Edward Saïd envisage que les Palestiniens sont
les victimes des Juifs qui ont aussi à leur tour victimes de l’Occident.
(Khalidi 2007 ; Saïd 1999) En effet, le conflit entre les Israéliens et
les Palestiniens se poursuit malgré les Accords de paix signés entre les deux
nations depuis 1993, cependant, les Palestiniens habitants Israël essaient
infatigablement de pouvoir obtenir leurs droits et d’être des citoyens à part
entier, en revanche, les israéliens aussi continent de pratiquer leur politique
afin de rester les seuls dominants de la terre trois fois saintes. A.M
Livres
Al Husseini, Jalal, Aude Signoles (éd.). 2011. Les Palestiniens
entre État et diaspora,
Le temps des
incertitudes. Paris : Karthala.
Attali, Jacques. 2002. Les Juifs, le Monde et l’Argent :
Histoire économique du peuple
juif.
Paris : Fayard.
Charbit, Denis. 2007. Qu’est-ce que le sionisme ? Paris: Albin Michel.
Darwich,
Mahmoud. 1998. Palestine mon pays : l'Affaire du poème [de] Mahmoud
Darwich. Paris : Editions de Minuit.
Edward W.,
Saïd. 2003. L’orientalisme: L’Orient créé par l’Occident. Paris :
Seuil.
Finkelstein, Norman. 2001. L'industrie de l'Holocauste :
réflexions sur l'exploitation
de la souffrance
des Juifs. Paris : La Fabrique éditions.
Fanon, Frantz. 2009. Les damnés de la terre. Paris : La Découverte.
Geries,
Sabrie. 1969. Les arabes en Israël, les juifs et la Palestine.
Paris : François
Maspero
Kanafani, Ghassan. 1997. Retour à Haïfa : et autres nouvelles.
Arles : Sindbad
Khalidi, Rashid. 2007. Palestine, histoire d'un État introuvable.
Arles : Actes Sud.
Khalidi, Rashid.2003. L'identité palestinienne : la construction
d'une conscience
nationale
moderne. Paris : La Fabrique éditions.
Pappe, Ilan. 2008. Le nettoyage ethnique de la Palestine. Paris :
Fayard.
Pappe, Ilan. 2004. Une terre pour deux peuples : Histoire
de la Palestine moderne.
Paris : Fayard.
Rudolph C.,
Rÿser. 2012. Indigenous Nation and Modern States, New York and
London: Routledge Taylor &
Français Group.
Reinhart.
Tanya.2003.Détruire la Palestine. Les plans à long terme des faucons
israéliens. Montréal : Écosociété.
Saïd, Edward. 1999. Israël, Palestine l’égalité ou rien. Mayenne :
La fabrique éditions.
Sand, Shlomo. 2012. Comment la terre d’Israël fut inventée, De
la terre sainte à la
mère patrie.
Paris : Flammarion.
Weizmann, Chaim. 1957. Naissance d'Israël. Paris : Gallimard.
Weinstock, Nathan. 2011.Terre promise, trop promise, genèse du
conflit israélo-
palestinien
(1882-1948). Paris : Odile Jacob.
Zertal, Idith et Akiva Eldar. 2013. Les seigneurs de la terre.
Histoire de la colonisation
israélienne des
territoires occupés. Paris : Seuil.
Site Web
Rabkin, Yakov. 2018. « La Déclaration Balfour :
contexte et conséquences » dans histoire engagee. En ligne. http://histoireengagee.ca/la-declaration-balfour-contexte-et-consequences/ (Page consulté le 27 novembre 2018.)
The Palestine MandateI: 2008 Lillian Goldman Law Library. En ligne. http://avalon.law.yale.edu/20th_century/palmanda.asp (Page consulté le 27 novembre 2018.)
Le
site officiel de l’Onu http://www.un.org/fr/rights/overview/themes/indigenous.shtml (Page consulté
le 04 décembre 2018.)
Guillaume. 2018. « Israël : la loi de «l'Etat-Nation juif» ne cesse
de causer des remous » https://www.liberation.fr/planete/2018/07/27/israel-la-loi-de-l-etat-nation-juif-ne-cesse-de-causer-des-remous_1669026 (Page consulté le 04 décembre 2018.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.